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La France en tête du marché européen de la géothermie

Le 24 mai 2018, ENGIE Réseaux et le Syndicat des Énergies Renouvelables associés au Conseil européen de l’énergie géothermique (EGEC) et à la ville de Villepinte se sont réunis afin de faire un point d’étape sur les objectifs de la Programmation pluriannuelle de l’énergie géothermie (PPE) et évoquer la place de la France dans le marché européen de la géothermie.

Les acteurs de la filière géothermique, experts et décideurs politiques, ont alors abordés les sujets d’actualités tels que la transition énergétique, le rôle de la géothermie et son potentiel de développement.

Renforcée par le contexte favorable sur le bassin parisien, la France apparaît en tête du marché géothermique en Europe. En croissance de 38 % par rapport à 2013, ce marché représentait 388 millions d’euros en 2015. Ainsi , le territoire national est couvert par plus de 70 installations géothermique qui fournissent en chaleur près de 300 000 équivalents logements (187 000 au sein de l’agglomération parisienne). Cette solution permet d’éviter l’émission annuelle d’environ 240 000 tonnes de CO2.

Ce point presse précédait les « Journées Porte Ouvertes » (JPO), une initiative nationale de promotion des différentes filières des énergies renouvelables auprès du grand public, organisées les 25 et 26 mai.

GéoPicta à Villepinte, EGEC

L’occasion pour les participants de visiter en amont de l’événement les installations du réseau de chaleur de Villepinte, exploité dans le cadre d’une DSP, par ENGIE Réseaux.

Baptisé GéoPicta, cette infrastructure construite en 1976 s’est convertie récemment (2014) à la géothermie qui atteint désormais 64 % du mix énergétique. Depuis, de nombreuses transformations ont été opérées afin de « verdire » et optimiser son fonctionnement.
Disposant d’une puissance totale de 40 MW (dont 11 MW issue de la géothermie), GéoPicta fournit le chauffage et l’eau chaude sanitaire via 52 points de livraison au long de 7 km de réseaux à 5 200 équivalents logements.

Projet PECS – les zones portuaires se mettent au vert

Le Cerema participe au projet européen PECS (Ports Energy Carbon Savings) afin de réduire l’empreinte carbone des zones portuaires avec 9 autres partenaires (universités, entreprises, agence de protection de l’environnement, ports et collectivités). Réduire leurs émissions reste un challenge pour les ports souvent considérées comme fortement polluants de par leurs activités industrielles et logistiques, et devant garder une forte attractivité économique face à la concurrence mondiale.

PECS traitera la question de la production et de la gestion efficace de l’énergie. Une petite dizaine de technologies différentes visant à améliorer l’efficacité énergétique ou à développer les énergies renouvelables seront ainsi testées à travers 4 sites portuaires pilotes dans 4 pays différents. Ce projet interreg permettra d’analyser la faisabilité économique de ces technologies et passera en revu les autres solutions existantes pour les gestionnaires de ports. 12 autres partenaires  (collectivités et industries) participeront également au projet en tant  qu’observateurs.
Le but final du projet reste en effet de créer un outil utilisable par d’autres autorités portuaires afin qu’elles puissent réduire également leur impact environnemental tout en restant économiquement attractif pour les activités industrielles et commerciales.

La DtechEMF et la DterNP se pencheront pendant 3 ans sur ce beau défi et tout particulièrement sur le Port de Dunkerque, qui reste pionnier en terme de valorisation de chaleur industrielle. Dans le cadre de ce projet, un centre de traitement des déchets chlorés, géré par l’entreprise Indaver devrait s’installer sur la zone portuaire afin de pouvoir valoriser sa chaleur fatale auprès d’une industrie adjacente.

La valorisation de la chaleur fatale et les réseaux de chaleur pourraient permettre aux ports d’améliorer facilement leur bilan carbone.

Partenaires du projet:

  • Port d’Oostende (BE)
  • Ville de Portsmouth (UK)
  • Ville d’Hellevoestsluis (NL)
  • Université de Gant (BE)
  • Université de Solent (UK)
  • Université de Zeeland (NL)
  • Agence de protection de l’environnement d’Odijmond (NL)
  • Cerema (FR)
  • Indaver (BE)
  • Blue Power Synergie (BE)

Technologies testées:

  • Valorisation de chaleur entre deux industries
  • Ponton solaire
  • Ponton avec stockage d’énergie
  • Ponton avec éoliennes intégrées
  • Éolienne terrestre de moyenne puissance
  • Smart ponton (auto suffisant pour l’éclairage et les caméras)
  • Rampe d’accès aux bateaux économe en énergie

Pour en savoir plus:
http://www.pecs2seas.eu/

Webinaire: Introduction aux réseaux de chaleur 4ème génération

C’est quand: le 13 mars de 10h à 11h

C’est où: en ligne!

Inscription obligatoire via ce lien: https://heatnetnwe.eventbrite.fr

Dans le cadre du projet Interreg HeatNet NWE et en collaboration avec le Cerema, Energy Cities vous invite à participer un webinaire sur les réseaux de chaleur 4ème génération. Les réseaux de chaleur ont bien amorcé leur transition énergétique avec le développement des EnR&R. Certains vont encore plus loin en s’adaptant non seulement aux nouveaux bâtiments basse consommation mais également en s’intégrant dans une démarche SMARTGRID.

 Le projet Interreg HeatNet NWE dresse un état des lieux des freins et succès au développement des réseaux de chaleur 4ème génération en Europe du Nord-Ouest via des expérimentations concrètes.

Ce webinaire vous donnera l’occasion d’en apprendre plus sur le sujet en permettant l’échange avec des porteurs de projets.

Lien vers site web HeatNet : http://www.nweurope.eu/projects/project-search/heatnet-transition-strategies-for-delivering-low-carbon-district-heat/

 

Agenda

10:00 Introduction

 

–     Odile LEFRÈRE, CEREMA Introduction sur les réseaux de chaleur de 4ème génération et HeatNet NWE

 

10:15 Partage d’expertise

 

–          Bruno LACARRIÈRE, IMT Atlantique Smartgrid thermiques, quelles technologies pour quels avantages ?

 

–          Ludovic FAYEULLE, ville de Boulogne- s/Mer Exemple de la transformation d’un quartier existant en quartier innovant via les réseaux de chaleur
10:45 Q&A

 

La Commission Européenne s’engage dans la sécurité énergétique durable

La Commission a présenté le 16 février 2016 son train de mesures sur la sécurité énergétique, contenant les propositions nécessaires pour préparer l’Union à la transition énergétique mondiale et à d’éventuelles ruptures d’approvisionnement énergétique.

L’accord de Paris lors de la COP 21 a adressé un signal fort aux entreprises et aux responsables politiques, en amorçant une transition vers des énergies propres et en définissant le cadre de celle-ci au niveau mondial.

En réponse à cela, l’UE aborde un tournant énergétique axé sur la sécurité. Pour y parvenir, un éventail de mesures ont été proposées :

  • Modération de la demande d’énergie ;
  • Accroissement de la production énergétique en Europe (notamment d’origine renouvelable) ;
  • Poursuite du développement d’un marché intérieur de l’énergie ;
  • Diversification des sources d’énergie, des fournisseurs et des itinéraires d’approvisionnement.

Des propositions qui amènent à créer davantage de solidarité entre les États membres.

L’un des objectifs de l’union de l’énergie est clair :

Faire en sorte que les consommateurs européens – ménages et entreprises – disposent d’une énergie sûre, durable, compétitive et abordable.

La stratégie en matière de chauffage et de refroidissement l’est tout autant :

Le chauffage et le refroidissement, dans les bâtiments et l’industrie, représentent près de 50 % de la consommation énergétique de l’UE. En outre, ils font appel aux combustibles fossiles à hauteur de 75 %.

La stratégie proposée en matière de chauffage et de refroidissement est axée sur l’élimination des obstacles à la décarbonation dans les bâtiments et l’industrie.

Elle souligne aussi l’impact qu’auront l’amélioration de l’efficacité énergétique et le recours accru aux sources d’énergie renouvelables sur la sécurité énergétique. L’UE se doit d’adopter une vision plus stratégique dans ce secteur pour réduire sa dépendance à l’égard des fournisseurs extérieurs.

Pour se faire, l’UE a prévu de mettre en œuvre les actions suivantes :

  • Faciliter la rénovation des bâtiments ;
  • Accroître la part des énergies renouvelables ;
  • Réutiliser l’énergie résiduelle provenant de l’industrie ;
  • Faire participer les consommateurs et l’industrie.

Les avantages avancés pour inciter les citoyens et dirigeants européens sont nombreux :

  • Baisse de la facture énergétique pour les particuliers ;
  • Création d’emploi pour les travailleurs ;
  • Baisser des coûts énergétiques de 4 à 10 %, avec des investissements récupérés en moins de 5 ans pour l’industrie ;
  • Des milliards d’euros économisés en importation de gaz et de pétrole grâce à un parc immobilier décarboné.

 

Pour en savoir plus sur les annonces de la Commission Européenne :

Qu’est-ce que le programme « Celsius Smart Cities » ?

Source : lemonde.fr

Le programme Celsius Smart Cities regroupe aujourd’hui 36 villes européennes, dont Lyon et Issy-les-Moulineaux pour les villes françaises, mais aussi Londres, Rotterdam, Cologne et Gênes.

Mais qu’est-ce que le programme Celsius Smart Cities ?

Le parc de l’Union Européenne pourrait être chauffé par les déchets qu’elle produit. Le chauffage urbain et de refroidissement a un rôle important pour atteindre les objectifs d’efficacité énergétique que l’Union européenne a fixé.

Co-financé par l’Union Européenne, Celsius est une organisation qui recense toutes les solutions d’infrastructures intelligentes existantes pour les réseaux de chaleur et de froid (site réseaux de chaleur du Cerema).

Une ville qui devient membre de Celsius permet de bénéficier des atouts de cet organisme, à savoir des visites d’études, d’ateliers, les connexions au Groupe d’experts Celsius, transfert de connaissances … mais aussi de mettre en valeur les ressources énergétiques en leur possession de manière à réduire les coûts financiers et l’émission de gaz à effet de serre tout en augmentant son efficacité énergétique. Pour en savoir plus, visitez le site « celsius-city »

L’objectif de Celsius est d’atteindre 50 villes membres en 2017. Quelques exemples de villes intelligentes membres  : à Londres, la chaleur résiduelle du métro de Londres permet de chauffer des logements, … En Suède, la ville de Göteborg utilise l’incinération des ordures pour se chauffer …

Pour en savoir plus, www.lemonde.fr.

 

 

Güssing (Autriche), une ville de 4000 habitants, 100% EnR

Source : boursorama.com

Güssing est une ville de 4000 habitants, située au Sud-Est de l’Autriche, très proche de la frontière hongroise.

Elle est la première d’Europe à être totalement autonome énergétiquement grâce aux énergies renouvelables. Un exemple à suivre quand on sait que l’objectif de l’Union Européenne est de parvenir à 50% de bilan carbone neutre dans 15 ans, cette petite ville, elle, affiche déjà actuellement un bilan de 80% !

Plaquette forestière

Tout commence ainsi … Des sociétés de bois venaient abattre des arbres dans la forêt de Güssing, laissant sur place des débris de bois à pourrir. Un ingénieur de la commune eu alors l’idée de les utiliser. Méthodiquement, la commune commence par isoler tous les ses bâtiments publics. En 1995, l’Autriche, adhérente à l’Union Européenne, obtient des subventions pour construire une centrale thermique bois. Les factures de chauffage des bâtiments publics sont ainsi divisées par 2 au bénéfice de la commune qui auparavant se chauffait à l’énergie fossiles.

Le réseau est déployé pour desservir les résidents de la ville, qui finissent par se raccorder. Et tout s’enchaîne, les entreprises, attirées par le prix très avantageux de l’énergie, s’installent dans la ville qui comptent aujourd’hui une cinquantaine d’entreprises, dont les deux plus grands fabricants autrichiens de parquets en bois.

Une dynamique gagnante et exemplaire qui pourrait peut-être faire des petits en France dans le cadre des TEPCV.

 

Retour sur la conférence « 4th generation district heating and smart energy systems »

4dh

Le centre de recherche sur les réseaux de chaleur 4ème génération a accueilli le 25 et 26 aout à Copenhague cette conférence rassemblant plus de 70 contributions. Le monde de la recherche mais également les industriels ont répondu présent à ce rendez-vous qui a passé en revu de nombreux sujets:

  • Les systèmes énergétiques intelligents
  • Les futures réseaux de chaleur et systèmes de production
  • la panification énergétique et ses outils
  • Les réseaux basse température
  • La gouvernance et l’organisation juridique des réseaux de chaleur
  • etc…

Cliquez ici pour retrouver tout les supports et vidéos de l’événement sur le site 4dh.

Rapport de la Banque Mondiale sur le développement de l’investissement privé dans les réseaux de chaleur

world bank document
world bank document

Résumé

Intitulé « Unlocking the potential for Private Sector Participation in District Heating »  le rapport de la banque mondiale s’intéresse aux leviers qui permettraient au secteur privé d’investir dans les réseaux de chaleur tout en analysant les barrières freinant aujourd’hui de tels investissements. Ce document cible les pays de l’ouest des Balkans (Bosnie-Herzégovine, Croatie, Kosovo, Serbie) mais aussi la Mongolie et l’Ukraine.

À travers les aspects juridiques mais aussi économiques des réseaux de chaleur dans ces pays ainsi qu’au regard des spécificités légales des partenariats public-privé notamment par rapport aux processus de sélection des entreprises, le rapport identifie les points faibles pour le développement des PPP.

Le document donne des recommandations spécifiques pour chaque pays étudiés afin de développer les PPP en se basant également sur les réussites d’autres pays. Enfin, à titre d’indication, des estimations concernant les investissements nécessaires dans le secteur des réseaux de chaleur permettent à chaque pays de mieux estimer leur besoin en investissement privé.

La situation spécifique des pays de l’ouest des Balkans, de la Mongolie, et de l’Ukraine :

Comme beaucoup de pays de l’Europe de l’est, le groupe de pays étudié détiennent des installations de réseaux de chaleur conséquentes. Cependant, ces installations, aujourd’hui majoritairement possédées par les collectivités, ont besoin d’investissement et de modernisation. La participation du secteur privé dans le financement comme dans l’accès aux nouvelles technologies (smartgrids, CHP, etc…) peut permettre de renouveler une partie de réseaux de chaleur qui demeurent la source principale de chauffage dans la majorité des villes de ces pays.

Hélas, dans la majorité des cas, le terrain des PPP n’est pas encore bien défriché ou change trop souvent pour donner un signal positif aux investisseurs. En Bosnie-Herzégovine, Serbie et Ukraine, les collectivités locales sont propriétaires du chauffage urbain alors qu’en Mongolie les installations appartiennent à l’État. En Croatie, on trouve des réseaux de chaleur d’État, de collectivités locales et semi-privés. En Bosnie, le haut degré de décentralisation mène à de multiples cadres légaux complexes concernant les PPP. Dans quelques un de ces pays, il existe une autorité régulatrice indépendante pour le chauffage urbain contrôlant notamment les tarifs.

Pour chacun des pays, le rapport réalise un état des lieux détaillé du cadre légale à la fois des PPP, à la fois des réseaux de chaleur.

Les 6 pays possèdent des tarifs de rachat encourageants pour l’électricité produite par cogénération, mais il n’existe pas forcément de bonus ou d’incitation particulière pour la chaleur d’origine renouvelable.

Recommandations du rapport:

Pour attirer les PPP, le rapport recommande la mise en place d’une série de projets pilotes dans différentes municipalités ainsi qu’une assistance internationale pour la structuration de ces projets. En parallèle, les pays doivent se concentrer sur l’amélioration de la viabilité économique de leur réseau de chaleur notamment en réformant la construction du prix. L’approbation du tarif devrait ne plus être laissée seulement au propriétaire du réseau et les subventions devraient être corrélées à la performance dans l’installation.

Bien que des investissements aient été réalisés ces dernières années dans ces 6 pays, l’amélioration des réseaux pour lutter contre la déperdition de chaleur et d’eau reste nécessaire et est évaluée à 1,5 milliards de dollars. Les opportunités pour le développement de la biomasse en Ukraine et dans les pays des Balkans sont bien présentes, le développement de la cogénération également. Mobiliser et développer la chaîne d’acteurs bois-énergie devient alors une nécessité qui a cependant un coût. La récupération de la chaleur fatale des usines d’incinération des ordures ménagères ainsi que la géothermie restent de sources d’énergie à fort potentiel mais en besoin d’investissements. D’autres mesures nécessitant quelques investissements peuvent améliorer également la situation des réseaux de chaleur dans ces pays. Par exemple, étendre la fourniture de chaleur à l’eau chaude sanitaire en plus du chauffage et améliorer l’efficacité énergétique des systèmes également au niveau de l’usager final notamment grâce à la montée en compétence des entreprises de services énergétiques.

D’un point de vue de la formation du tarif, là aussi, le document prévoit quelques conseils pour notamment sortir des « cost-plus  tarifs » pour se tourner vers d’autres constructions du prix incitant à la fois l’entreprise à investir dans de nouvelles installations tout en sensibilisant le client à sa consommation finale (méthode du retour sur investissement, du plafonnement des prix ou du benchmarking).

Certains éléments du rapport concernant notamment les prix et les mécanismes de support peuvent aider à améliorer le développement des réseaux de chaleur également en France.

En savoir plus:

Rappel: 3ème conférence internationale sur les réseaux de chaleur solaires – Toulouse (France) – 17 et 18 juin 2015

SDHLa 3ème conférence internationale sur les réseaux de chaleur solaires, organisée par SDH (Solar District Heating), aura lieu les 17 et 18 juin 2015 à Toulouse, en France.

Cette édition 2015, co-organisée par l’association AMORCE, le CEA-INES, le bureau d’études Tecsol et Solites (Allemagne) sera consacrée aux retours d’expérience en matière de réalisations et de gestion de réseaux de chaleur solaire dans la sphère européenne. Ce coup de projecteur sur des projets souvent emblématiques apportera une expertise précieuse aux nouveaux entrants dans le secteur. La conférence sera l’occasion de traiter de la gestion de l’urbanisme, des business models pertinents et des stratégies marketing dynamiques qui représentent autant de vecteurs de réussite des réseaux de chaleur solaire.

Par ailleurs, les derniers développements technologiques sur le sujet – concepts avancés, nouveaux produits et composants des réseaux de chaleur solaire – seront également présentés pendant ces deux jours.

Pour plus de renseignements ICI

Guide : Efficacité énergétique des parcs scientifiques et technologiques

parc technologique andalousie

Smart MED Parks est un projet pilote financé dans le cadre du Programme MED, avec l’objectif d’améliorer l’efficacité énergétique des Parcs Scientifiques et Technologiques, en contribuant à la création d’un modèle auto-suffisant de génération et de consommation d’énergies par le déploiement de réseaux intelligents. Ce modèle, testé dans cinq Parcs Scientifiques et Technologiques en Espagne, Italie, France et Portugal favorise l’efficacité énergétique et l’intégration des énergies renouvelables comme facteur clé pour la compétitivité et la viabilité du modèle économique et social actuel des parcs de la zone méditerranéenne.

En complément des outils et modèles techniques développés dans le cadre du projet, l’équipe Smart MED Parks propose un guide rassemblant des éléments de compréhension générale des enjeux et possibilités d’intervention en matière d’efficacité énergétique, sous une forme simple et accessible, à l’ensemble des acteurs locaux, publics et privés, chargés de la création, de l’aménagement ou de la gestion des parcs scientifiques et technologiques.

Guide réalisé par la Direction Territoriale Ouest du Cerema, avec contribution du CSTB (Division Energies Renouvelables), dans le cadre du programme MED de l’Union européenne (financement FEDER).