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Bilan énergétique de la France 2017 (données provisoires)

Le SDES (Service de la données et des études statistiques) du du ministère de la Transition écologique et solidaire a publié en avril son Bilan énergétique de la France 2017(données provisoires).

Les données sont encore provisoires, un rapport complet est attendu cette année pour présenter le Bilan consolidé.

Les premiers enseignements sont :

  • À climat constant, la consommation finale énergétique de la France métropolitaine progresse de 0,9 %
  • à climat constant, les émissions de CO2 liées à l’énergie augmentent de 4%
  • le déficit des échanges physiques d’énergie augmente de 4,7 %, contribuant, avec la hausse des cours internationaux, au rebond de 23 % de la facture énergétique de la France, à 38,6 milliards d’euros.

En attendant ce nouveau rapport, retrouvez le bilan énergétique de la France 2016

Et les chiffres clés des énergies renouvelables 2016

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Chiffres clés des énergies renouvelables – édition 2015

Repères - décembre 2015
Chiffres clés EnR – décembre 2015

« la France a gravé, dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte adoptée le 22 juillet, l’objectif de porter la part des énergies renouvelables dans sa consommation brute à 32 % en 2030. »

Le rapport réalisé par le CGDD en décembre 2015 rappelle succinctement les objectifs que s’est fixé la France dans la loi de transition énergétique avant de dérouler les chiffres clés des énergies renouvelables sur notre territoire.

Quelques chiffres retiendront notre attention sur les réseaux de chaleurs.

Plus d’information sur le site http://reseaux-chaleur.cerema.fr

Les réseaux de chaleur au Royaume-uni: coûts, performances et caractéristiques

DECC_Final_ReportDans un rapport publié le 26 mars 2015, le département de l’énergie et du changement climatique britannique (l’équivalent de la direction général de l’énergie et du climat en France) fait le point sur les coûts et performances des réseaux de chaleur en Grande Bretagne. Comme en France, outre manche également la récolte de données précises et exhaustives sur les réseaux de chaleur n’est pas évidente. Ce travail a permis de combler les lacune sur la connaissance de ce moyen de chauffage afin d’adapter les politiques et de favoriser leur développement.

Le Royaume-Uni compte probablement plus de 2 000 réseaux de chaleur (technique, privés et communal) desservant 200 000 logements et 2000 bâtiments publics et tertiaires. Les plus gros projets se situent essentiellement en zone urbaine ou sur les campus universitaires. Un nombre non négligeable de petits réseaux de chaleur alimentent l’habitat collectif. Au total, les réseaux de chaleur fournissent 2% de la demande en chauffage du secteur résidentiel, tertiaire et public. Le développement de ces derniers diminuerait le prix de l’énergie et les émissions de CO2 grâce à l’utilisation de générateurs plus efficaces et moins polluants. Parmi ces solutions avantageuses, la cogénération, la biomasse, les pompes à chaleur, la chaleur fatale et les réseaux basse température sont les principales technologies visées .

Le but de cette étude est d’améliorer la connaissance en termes de coûts, de performance et de caractéristiques des réseaux de chaleur afin d’évaluer et d’améliorer la politique concernant ces derniers. Un déficit d’information a été en effet détecté par le département de l’énergie et du changement climatique. Ce travail s’est donc concentré sur la récolte de données solides afin de mieux cerner les projets de réseaux de chaleur en zone mixe (habitat et tertiaire).

Details

In January 2014, DECC commissioned research on the cost, performance, and characteristics of heating provided by heat networks so that the findings on updated costs and more detailed information on performance would enable DECC to better estimate the economic potential of heat network development

Pour en savoir plus

Bilan énergétique de la France en 2013 – MEDDE

Source : Publications du SOeS (Commissariat général au développement durable – Service de l’observation et des statistiques)

En 2013, l’activité économique mondiale a ralenti par rapport à 2012, particulièrement au premier semestre, avant de reprendre au second. La croissance américaine a ainsi subi un net coup de frein, de sorte que les pays en développement sont les seuls moteurs de la croissance mondiale, dans le sillage de la Chine. La zone euro dans son ensemble reste en récession pour la deuxième année consécutive car les pays méditerranéens (Grèce, Italie, Espagne, Portugal), malgré une amélioration, n’ont pas encore retrouvé le chemin de la croissance. L’ensemble de l’Europe s’en sort mieux grâce au dynamisme des nouveaux États membres – pays baltes, Pologne, Roumanie – et du Royaume-Uni. En France, l’activité a très légèrement augmenté, comme en 2012 (+ 0,3 %) grâce au rebond du second semestre.
Sur les marchés internationaux, sous l’influence de la morosité économique mondiale, les cours des énergies fossiles se sont orientés à la baisse en 2013, diminuant nettement pour le pétrole et le charbon, augmentant mais à un rythme ralenti pour le gaz. Les cotations restent toutefois élevées : le cours du Brent se maintient ainsi bien au-delà des 100 dollars le baril, le charbon vapeur au-delà de 80 dollars la tonne. Le raffermissement de l’euro par rapport au dollar accentue le mouvement de baisse.
A contrario, le prix du gaz naturel est sur une pente ascendante depuis trois ans sur le continent européen. Quant à l’électricité, son prix baisse sur les marchés européens, en raison notamment de fortes productions renouvelables en Allemagne et en Espagne.
Les mouvements des cours internationaux et européens se sont répercutés sur les prix de l’énergie en France : ils ont néanmoins
continué à augmenter, mais à un rythme nettement ralenti. Ils progressent ainsi moins vite que les prix de l’ensemble des biens et services pour la première fois depuis dix ans. Les prix des produits pétroliers (fioul, carburants) sont même en repli, ce qui ne s’était plus produit depuis 2009. En revanche, le prix du gaz et celui de l’électricité ont augmenté fortement. Ceci s’est traduit directement sur les dépenses énergétiques des ménages français : la dépense moyenne de carburant a diminué de 60 euros en 2013 par rapport à 2012, presque entièrement du fait de la baisse des prix. En revanche, les dépenses d’énergie pour le logement ont augmenté de 100 euros, sous le double impact de la hausse des prix et de besoins en chauffage accrus, même si la hausse a été divisée par deux par rapport à 2012. Au total, les dépenses énergétiques des Français représentent 6,2 % de leur consommation effective, une proportion qui n’avait pas été atteinte depuis 1991.
En effet, si globalement l’année 2013 a été proche de la référence 1981 – 2010, elle s’est caractérisée par un premier semestre plus froid, notamment de janvier à mai. De fait, ce différentiel de températures a induit un besoin énergétique complémentaire de 3,1 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) en 2013 par rapport à l’année précédente. Le solde physique des échanges extérieurs, structurellement importateur, se creuse donc légèrement en 2013, à 124 Mtep, du fait notamment des produits pétroliers raffinés, et
de la hausse des achats de charbon, motivés par le recours accru aux centrales thermiques.
Néanmoins, la détente sur les cours internationaux de l’énergie l’emporte globalement sur les flux physiques : la facture énergétique de la France a reculé de 4,6 % par rapport au record de 2012, pour atteindre près de 66 milliards d’euros (Md€). La facture pétrolière a ainsi nettement baissé, en raison de la double diminution des volumes et des prix. La facture charbonnière a également diminué, la baisse des prix compensant la hausse des volumes importés.
A contrario, la facture gazière a augmenté pour la troisième année consécutive, du fait de la seule hausse des prix.
En 2013, la production nationale d’énergie primaire atteint un nouveau record à un peu plus de 139 Mtep, soit 2 Mtep de plus que l’année précédente, grâce à la bonne tenue des énergies renouvelables, tant électriques que thermiques, qui ont chacune contribué à cette augmentation à hauteur d’environ 1 Mtep. La production d’électricité nucléaire s’est maintenue à 110 Mtep, en raison d’une disponibilité des centrales toujours relativement basse.
Pour sa part, la consommation d’énergie primaire réelle a très légèrement augmenté, approchant ainsi 262 Mtep. Mais comme elle a moins augmenté que la production primaire nationale, le taux d’indépendance énergétique, calculé par convention comme le rapport des deux, augmente légèrement. En 2013, la production nationale a ainsi couvert 53,1 % de la consommation primaire du pays. Le bouquet énergétique primaire est relativement stable depuis une dizaine d’années et se compose pour 44 % d’électricité primaire, pour 30 % de produits pétroliers, et pour près de 15 % de gaz. Les énergies renouvelables thermiques et la valorisation des déchets,
ainsi que le charbon, qui représentent 12 % de la consommation primaire d’énergie, ont toutefois tendance à augmenter depuis deux ans, au détriment du pétrole et du gaz.
Publications en lien:

Les réseaux de chaleur en France en 2012 – Panorama

Le SNCU a publié cet été les résultats de la dernière enquête nationale annuelle sur les réseaux de chaleur et de froid qu’il réalise chaque année pour le compte du service statistique du ministère du développement durable (enquête portant sur les bilans 2012, conduite en 2013).

On dénombre désormais 479 réseaux (dont 16 réseaux de froid), qui ont livré en 2012 la chaleur correspondant à 2 301 947 équivalents-logements (2 153 374 en 2011). La part des énergies renouvelables et de récupération continue de progresser, passant de 36% en 2011 à 38% en 2012.

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Bouquet énergétique des réseaux de chaleur en 2012

 

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Situation par région : nombre de réseaux recensés et part EnR&R moyenne

Panorama des réseaux de chaleur en Pays de la Loire

rapport dreal panorama rdcLa DREAL des Pays de la Loire a lancé l’année dernière une enquête dans le but d’en apprendre plus sur les réseaux de chaleur présents sur son territoire. Les informations disponibles sur ce sujet sont en effet assez limitées. Elles sont disponibles sous forme de synthèse nationale agglomérée pour les installations de tailles importantes (>3,5 MW) grâce à l’enquête nationale sur le chauffage urbain réalisée par le SNCU pour le compte du ministère en charge de l’énergie mais au niveau local, et particulièrement pour les réseaux de petite taille, les données sont difficilement accessibles.

C’est suite à ces constats que la DREAL des Pays de la Loire a souhaité réaliser en 2013 un panorama régional des réseaux de chaleur en activité en 2012 par le biais d’une enquête sur le territoire.

Les résultats de cette enquête, disponibles sur le site de la DREAL et ci-dessous, montrent qu’en 2012, la région Pays de la Loire compte plus de 70 réseaux de chaleur sur son territoire (NB : ce chiffre inclut des réseaux sans vente de chaleur), un nombre en forte évolution depuis 2010. D’une longueur moyenne de 4km, ils présentent des puissances très différentes (30 réseaux de moins de 300 kW, 5 réseaux de plus de 5 MW). Ils desservent majoritairement des zones mixtes, combinant usages résidentiel et tertiaire.

La démarche engagée par la DREAL pour connaitre la quantité, le mix et la territorialisation de la chaleur livrée sur la région permet d’améliorer la visibilité des réseaux de chaleur parmi les systèmes énergétiques suivis dans les tableaux de bord régionaux : si l’éolien ou le solaire font souvent l’objet de suivis réguliers et publiés, c’est moins le cas pour les énergies mobilisées via les réseaux de chaleur.

Une fiche de retour d’expérience sur cette initiative sera prochainement réalisée par le pôle Réseaux de Chaleur du Cerema en lien avec la DREAL Pays-de-la-Loire, afin de permettre à d’autres DREAL (ou autres acteurs régionaux) de s’inspirer de la démarche pour la reproduire sur leurs territoires.

« Que veulent les français pour leur chauffage ? »

Sources : faiteslebonchoix.org et Lemoniteur.fr

IPSOS Observer a mené une enquête à la demande de l’association Via Sevà, intitulée « Les français et le chauffage ».

Cette étude permet de relever les habitudes, les besoins, les questionnements et les souhaits des français sur leur chauffage et le mode énergétique utilisé ou souhaité dans l’avenir.

Retrouvez les résultats de cette enquête :

et en consultation ou téléchargement ci-dessous.

 

 

 

Bilan énergétique de la France en 2012 – MEDDE

Source : Publications du SOeS (Commissariat général au développement durable – Service de l’observation et des statistiques)

Collection Le point sur : « Le bilan énergétique de la France en 2012 : une consommation en baisse sous l’effet de la morosité économique »

En 2012, la consommation finale d’énergie, corrigée des variations climatiques, baisse (- 0,7 %), sous l’effet de l’atonie de l’économie. La consommation d’énergie primaire par la branche énergie est encore plus touchée (- 5 %), en raison d’une moindre production nucléaire et de la chute de l’activité de raffinage. La baisse est également marquée dans l’industrie dans son ensemble et le secteur tertiaire, un peu moins dans les transports. Ces derniers restent ainsi le premier secteur consommateur d’énergie, devant le secteur résidentiel, et loin devant l’industrie, le tertiaire et l’agriculture.
Le mix de la consommation d’énergie finale reste stable en 2012, à l’exception d’une nette progression, en part relative, des énergies renouvelables thermiques. La production nationale d’énergie primaire se tasse à 136 Mtep, soit une baisse de 1 % par rapport au record de 2011. La facture énergétique de la France établit en 2012 un nouveau record historique, à près de 69 milliards d’euros (Md€), en raison notamment de la hausse quasi générale du prix des énergies importées. L’augmentation des prix à la consommation alourdit également la facture des ménages.

 

Pour en savoir plus, ci-dessous les liens vers le site du Commissariat Général au Développement Durable du Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie :

SNCU – Enquête nationale sur les réseaux de chaleur et de froid sur l’année 2011

Source : site Réseaux de chaleur du CETE de l’Ouest

Le SNCU vient d’éditer son enquête nationale sur les réseaux de chaleur et de froid pour l’année 2011, accompagnée, cette année, d’une édition spéciale Île-de-France.

En quelques chiffres, voici les évolutions constatées par rapport à l’année 2010 :

  • L’édition nationale de 2011 laisse paraître une belle progression du nombre de réseaux de chaleur par rapport aux années précédentes (+37 réseaux par rapport à 2010), avec 473 réseaux dont 15 réseaux de froid.
  • Les réseaux de chaleur installés ont privilégié l’utilisation des énergies renouvelables et de récupération (+5%) face à l’énergie fossile en légère baisse (-2%).
  • Le contenu en CO2 moyen des réseaux de chaleur à baissé également, ce qui est une conséquence de l’augmentation de la part EnR&R : 0,189 kg/kWh contre 0,195 kg/kWh en 2010.
  • Le prix moyen global du MWh est en augmentation en 2011 (68,2 €) face au prix moyen global de 2010 (59,1 €).
  • Le nombre de réseaux utilisant de la biomasse a augmenté significativement entre 2010 et 2011 puisqu’il est passé de 91 à 124. De plus, les réseaux utilisant de la biomasse sont nombreux à l’utiliser à plus de 80 % dans leur bouquet énergétique : 41 / 91 en 2010 et 59 / 124 en 2011.

Pour en savoir plus :

Enquête nationale du SNCU sur les réseaux de chaleur et de froid – année 2011

Enquête nationale du SNCU sur les réseaux de chaleur et de froid – année 2010

Pages du site Réseaux de chaleur du CETE de l’Ouest sur les enquêtes nationales du SNCU

Site Réseaux de chaleur du CETE de l’Ouest

Augmentation de la consommation énergétique du secteur tertiaire : un potentiel de développement pour les réseaux de chaleur

Le service de l’observation de la statistique (SOeS), du ministère de l’écologie du développement durable et de l’énergie (MEDDE)  a publié le n°369 des Chiffres&Statistiques « Dix ans de consommation d’énergie dans le secteur tertiaire » en novembre 2012.

L’étude réalisée par le SOeS montre une hausse de la consommation du secteur tertiaire :

– le secteur tertiaire entendu comme étant les activités de la comptabilité nationale telles que les commerces, les services et les enseignements

– la consommation comprenant les combustibles mais non les carburants (consommation liée au bâtiment mais non au transport)

Comme le montre ce schéma, la consommation du secteur tertiaire a progressé de + 15 % entre 2001 et 2010, alors que la consommation des autres secteurs (résidentiel, industrie, transport, agriculture) a diminué.
En 2010, la consommation finale énergétique du secteur tertiaire est de 26 Mtep. Les réseaux de chaleur contribuent pour environ 7 % dans la fourniture énergétique soit un peu moins de 2 Mtep.

Les réseaux de chaleur sont un moyen d’utiliser les énergies renouvelables et de récupération (EnR&R), ainsi le Grenelle de l’environnement a fixé un objectif de triplement du nombre d’équivalents-logements raccordés à un réseau de chaleur pour 2020. Actuellement, la chaleur livrée par les réseaux de chaleur est consommée à environ 1/3 par le secteur tertiaire et 2/3 par le résidentiel. Pour plus de détails voir la fiche du CETE de l’Ouest sur les réseaux de chaleur en France.

L’augmentation de la consommation du secteur tertiaire offre ainsi un potentiel grandissant de développement des réseaux de chaleur. Or ce potentiel est aujourd’hui peu utilisé, comme le montre le graphique précédent.

Cette hausse de consommation dans le secteur tertiaire est due, selon l’étude, à la progression du secteur tertiaire dans l’économie ainsi qu’au développement de certains usages tels que la climatisation et l’informatique (exemple : data centers) :

– cela offre un potentiel pour le développement des réseaux de froid, qui sont aujourd’hui minoritaires. Pour plus d’informations, voir la fiche du CETE de l’Ouest sur « les réseaux de froid ».

– ainsi qu’une nouvelle source de chaleur fatale pour les réseaux (bâtiments qui rejettent plus de chaleur du fait de l’utilisation accrue de la climatisation). Cela participe à l’objectif du Grenelle de l’environnement de + 2.5 Mtep d’EnR&R livrée par les réseaux de chaleur, d’ici 2020.
Exemple de réseau utilisant cette source fatale d’énergie : le réseau de Marne-la-Vallée est alimenté en partie par la chaleur d’un data center de 8 000 m² et permet de chauffer 600 000 m² de locaux.
Voir la fiche du CETE de l’Ouest sur « les nouvelles sources d’énergie pour les réseaux de chaleur ».