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Les calories de l’incinérateur à boues alimentent le réseau de chaleur …

Source : www.energie2007.fr

Inauguré à la fin de l’année 2013, le réseau de chaleur de St Chamond, ville située en région Rhône-Alpes, est alimenté par les calories dégagées lors du refroidissement de l’incinérateur à boues de la station d’épuration de Saint-Etienne métropole.

Un réseau de 400 mètres assure le lien entre la station et les bâtiments raccordés (total de 4750 m² chauffés) par des hydro-éjecteurs hébergés dans l’école Cézanne. Ces derniers régulent la température de l’eau de chauffage sans consommer d’électricité (système passif). Chaque bâtiment est équipé d’un système de compteur de chaleur permettant la répartition des charges. St Etienne métropole accorde à St Chamond la récupération gratuite de la chaleur. Deux chaudières au gaz naturel (200 kW) ont également été installées dans l’école Cézanne pour servir d’appoint.

Un coût de 350 000 € HT est pris en charge par le SIEL (Syndicat Intercommunal d’Énergies du département de la Loire) qui a investit et assure la maintenance du réseau sur 20 ans, avec le soutient de 79 540 € HT de la Région Rhône-Alpes.

Le réseau de chaleur couvrant les besoins annuels à 80 %, il peut être envisagé une économie d’environ 15 000 € par an et donc pour la commune un amortissement en 12 ans.

Publication de l’ADEME : « Réseaux de chaleur et charges locatives : comment s’y retrouver ? »

Source : ADEME

Il existe près de 450 réseaux de chaleur en France. Ils chauffent plus de 2 millions de personnes, chez eux, au travail, dans leurs loisirs… Ces réseaux sont situés sur l’ensemble du territoire (réseaux ruraux et urbains).

Ils utilisent des énergies renouvelables ou récupèrent de la chaleur (des usines d’incinération par exemple).

Ce sont principalement des immeubles qui utilisent ce mode de chauffage. Pour aider les locataires à comprendre la répartition des charges liées à ce type de chauffage et la facturation, cette fiche d’information donne tous les renseignements nécessaires.

(voir la fiche sur Slideshare)

Chaufferie bois à Maromme (Seine-Maritime)

Source :   www.enerzine.com

Depuis l’automne dernier, le réseau de chaleur urbain de Maromme (en Seine-Maritime) est alimenté par une chaufferie composée de 2 chaudières biomasse d’une puissance de 20 MW au total. Elles consomment des plaquettes forestières de provenance locale (dans un rayon de 50 km), contribuant ainsi à la réduction des émissions de CO2 de 10 000 tonnes par an.

L’atout de cette installation est sa possibilité de conserver de la chaleur. Lors d’une suractivité par rapport aux besoins, la chaleur récupérée est stockée sous forme d’eau permettant ainsi d’avoir à disposition une réserve de chaleur en cas de besoin.

65 % des logements de Maromme, bâtiments communaux et établissements scolaires ainsi que 200 particuliers environ sont raccordés au réseau urbain biomasse.

Cofely Service a investi 25 millions d’euros environ, dont 7,2 millions d’euros proviennent d’une subvention de l’ADEME et une contribution également de la région Haute-Normandie pour cette réalisation.

Rappel des objectifs 2020 sur les réseaux de chaleur

En 2020, la production d’énergie (tout usage confondu) à partir de sources renouvelables devra être augmentée de 20 MTep par rapport à 2005. La chaleur renouvelable contribue pour moitié à cet objectif (+10 MTep en 2020) et les réseaux de chaleur pour 1/8 (+2,5 MTep de chaleur renouvelable distribuée par les réseaux de chaleur en 2020).

En ce qui concerne la biomasse, les réseaux de chaleur devront mobiliser 1,2 MTep/an de biomasse en 2020 (0,1 Mtep de biomasse ont été mobilisés par les réseaux de chaleur en 2009). Le réseau de chaleur de Maromme s’inscrit ainsi dans cet objectif de mobilisation de la biomasse par les réseaux de chaleur.

Colloque « Bois-énergie collectif et industriel » – 10 octobre 2013 – Dijon

Source : www.cibe.frhttps://i0.wp.com/www.cete-ouest.developpement-durable.gouv.fr/IMG/png/CIBE_cle5dbe29.png

« Bois-énergie collectif et industriel :
meilleures techniques et bonnes pratiques. »

Colloque le 10 octobre 2013
Salle Camille Claudel – Les Grésilles à Dijon

Objectifs du colloque :

Les professionnels et les chercheurs des laboratoires et centres techniques associés présenteront l’état de l’art et les meilleures pratiques en vigueur pour :

  • la production / distribution des biocombustibles ligneux,
  • la mise en œuvre et l’exploitation des chaufferies bois et des réseaux de chaleur.

Seront abordés également les concepts de hiérarchie d’usages, de durabilité, de biodiversité, d’efficacité et de rendements globaux.

Les objectifs sont de permettre aux maîtres d’ouvrage et aux futurs utilisateurs de bien comprendre que leurs choix s’inscrivent dans la perspective du recours à une énergie renouvelable et vertueuse, aussi bien sur l’aspect global de la gestion des patrimoines forestiers (effet de serre, renouvellement de la ressource…) lors des mises en œuvre pratiques tout au long de la chaîne de production / distribution et d’utilisation des biocombustibles.

Le colloque sera précédé de visites de sites gratuites le mercredi 9 octobre 2013 après-midi (la chaufferie bois de Dijon Habitat et la plate-forme bois-énergie de la SARL Roussel à Chamboeuf).

  • Informations pratiques :  Comité Interprofessionnel du Bois-Énergie – 3 rue Basfroi – 75011 PARIS – Tél. 09 53 58 82 65

A Roquebrune Cap Martin, une station d’épuration alimente un réseau de chaleur

Source : lenergieenquestions.fr

A Roquebrune Cap Martin, dans les Alpes Maritimes, un écoquartier « Cap Azur » a été réalisé, il est alimenté par un réseau de chaleur qui puise les calories des eaux traités par la nouvelle station d’épuration de la commune.  Le système permet de couvrir les besoins de 280 logements en chauffage, eau chaude et refroidissement.

L’eau, légèrement tiède (environ 15 à 20° à la sortie de la station), est récupérée au lieu d’être jetée à la mer, et transmise via des échangeurs à un circuit d’eau appelé « boucle d’eau tempérée ». Elle est ensuite convertie grâce à des pompes à chaleur en chauffage (eau à 45°), en eau chaude sanitaire (65°) ou en source de refroidissement des 7 bâtiments BBC (bâtiment de basse consommation) du projet.

Cette solution permet de produire 4 kWh de chaud et/ou 4,5 kWh de froid pour seulement 1 kWh d’énergie électrique consommé pour la valorisation des calories prélevées.

Le réseau de chaleur, pourra être « piloté » à distance (gestion centralisée) afin d’ajuster la production de chaleur et de froid, le chauffage et la production d’eau chaude de certaines parties de l’éco-quartier pourront fonctionner pendant que d’autres seront arrêtées. La chaleur des eaux usées des appartements sera récupérée et utilisée pour le préchauffage d’eau chaude sanitaire.

Les habitants de l’éco-quartier, par cette installation entre autre, devraient constater une diminution de 15 à 20 % de leur facture d’énergie.

Construction d’un réseau de chaleur au Grand Dijon

Sources : www.gazetteinfo.fr et www.energiesactu.fr/

Le Grand Dijon a engagé les travaux d’un réseau de chaleur qui permettra, à terme, de https://i0.wp.com/www.cete-ouest.developpement-durable.gouv.fr/IMG/jpg/130621_Gd_Dijon_Pejoces_cle0bcd26.jpgchauffer un large quart nord-est de l’agglomération dijonnaise.

En effet, les travaux de construction de la chaufferie des Péjoces (implantée au sud-est de Dijon) viennent de commencer le 13 juin dernier. Au final, il y aura trois chaudières biomasse de
11 MW chacune sur ce site complété par des chaudières mixtes gaz et fuel domestiques d’appoint.

Au Nord, une chaufferie récupèrera la chaleur issue de l’usine d’incinération des déchets avec une chaufferie gaz d’appoint.

Le souhait du Grand Dijon est que les bâtiments comme le CHU, l’université de Bourgogne, le siège de la communauté d’agglomération, l’auditorium, les écoquartiers proches du réseau …, tous grands consommateurs d’énergie, viennent s’y connecter.

Une première livraison de chaleur est prévue fin 2013, il est prévu que 80 % du chantier soit réalisé en 2015. Dalkia, qui a obtenu la Délégation de service public de ce réseau pour une durée de 25 ans, prévoit d’investir un montant de 40 millions d’euros.

Le Grand Dijon a mutualisé, en amont, les travaux du tramway avec la construction du réseau de chaleur. En effet, lors de ces travaux, les canalisations d’environ 30 cm de diamètre ont été déviées afin qu’elles ne se trouvent pas sous les rails, le réseau de chaleur en a profité pour passer ses premiers tuyaux.

Chiffres clé :

  •  30 km de réseau de canalisation à terme ;
  • 120 sous-stations ;
  • 37 000 tonnes de CO2 évités par an ;
  • Réseau alimenté à 80 % par des énergies renouvelables : valorisation de la chaleur provenant de l’usine à incinération (20 %) et construction d’une chaufferie bois (60 %) ;
  • Création de 20 emplois.

Colloque Pôle Cristal : production et distribution de froid – 9 et 10 octobre 2013

Le Pôle Cristal organise la 6ème édition de son colloque scientifique :
Logo Pole Cristal

« LES RENDEZ-VOUS DU POLE CRISTAL »

les 09 et 10 Octobre 2013 à Dinan (22).

Ce colloque aura pour thèmes :

  • Fluides frigorigènes
  • Contrôle/commande avancé – Gestion de la performance énergétique
  • Aéraulique
  • Systèmes multi-énergies
  • Technologies alternatives de production de froid (froid solaire, ….)
  • Pompes à chaleur

Les réseaux de froid sont concernés par plusieurs de ces thèmes. Pôle Cristal vous invite à valoriser vos travaux en cours et réalisations en communicant lors de ce colloque (détail dans l’appel à contribution en pièce jointe).

La durée des communications prévue est de 30 mn suivies de 10 mn de débat. La date limite de remise des contributions (incluant un résumé) est fixée au 31 mai 2013.

Renseignements :

Université d’été « District Heating and Cooling » – 25 au 30 août 2013 – Berlin

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Une université d’été européenne sur les réseaux de chaleur et de froid et la ville intelligente aura lieu fin août à Berlin. Elle est ouverte aux étudiants et jeunes professionnels. Inscriptions avant le 30 avril.

Les membres de la District Heating and Cooling plus Technology Platform (DHC + technology Platform) sont heureux d’inviter étudiants et professionnels à sa 1ère université d’été sur les réseaux de chaleur et de froid, du 25 au 30 août 2013 à Berlin.

L’université d’été a pour but de favoriser le développement et l’innovation, soutenir et former de jeunes professionnels.

Réalisé en étroite collaboration avec des universités diverses et des acteurs de réseaux de chaleur à travers l’Europe et avec le soutien de Vattenfall . Le programme contient un large panel de sujets concernant les réseaux de chaleur en général et la ville intelligente en particulier. La semaine commencera par une introduction générale du sujet afin de créer une base commune. Dans les jours suivants, l’université d’été explorera entre autres le point de vue des usagers et celui des producteurs, avant de combiner les différents domaines et de plonger dans le sujet de la ville intelligente.

Plus d’information sur le site DHC+ Technology platform.

Journées de l’énergie du 29 au 31 mars 2013 – Partout en France

https://i0.wp.com/www.agissons.developpement-durable.gouv.fr/local/cache-vignettes/L180xH280/Miniature_Afd51f-15363.jpgSource : site du Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie

Du 29 au 31 mars 2013, le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie organise les 1eres journées de l’énergie, l’un des grands rendez-vous du débat sur la transition énergétique, en ouverture de la semaine du Développement durable.

Les entreprises de l’énergie et les collectivités sont invitées à ouvrir les portes de leurs installations au grand public le vendredi 29, samedi 30 et dimanche 31 mars 2013. Ce seront des opérations portes ouvertes comparables à des journées du patrimoine de l’énergie.

Le vendredi et le week-end pour permettre aussi bien aux groupes scolaires de réaliser des sorties pédagogiques et également offrir aux Français l’opportunité de découvrir des lieux, des initiatives et les acteurs de l’énergie de leur région.

Trois jours dédiés à la transition énergétique donnant aux Français la possibilité de visiter des bâtiments, installations qui leurs sont fermés habituellement. Visiter des lieux d’exceptions, participer à des animations pour les petits comme pour les grands sont autant d’occasions pour permettre aux Français de mieux comprendre les questions d’énergie et d’entrer de plain pied dans le débat national sur la transition énergétique.

Retrouvez toutes les manifestations près de chez vous dans le programme 2013 !

Quelques exemples de visites proposées dans ce programme 2013 :

Retrouvez toutes les informations relatives au Débat national sur la transition énergétique sur www.transition-energetique.gouv.fr

Le réseau de chaleur et de froid de la ZAC Seguin-Rives-de-Seine

Source : conseils.xpair.com

Un réseau de chaleur et de froid particulièrement innovant est en train de se développer sur l’Ile Serguin, à Bouglogne-Billancourt (92). Ci-dessous, des extraits de l’article publié à ce sujet sur conseils.xpair.com.

Pour chauffer et refroidir l’éco-quartier de l’Ile Seguin (sur le site des anciennes usines Renault) ainsi que l’ensemble immobilier du Pont de Sèvres, Idex poursuit la construction d’un réseau de chaleur et de froid particulièrement performant au niveau énergétique, environnemental et urbanistique.

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Actuellement, 80 000 m² de rénovation et 300 000 m² de neuf sont chauffés et refroidis par ce réseau, pour à terme (vers 2020) alimenter une superficie totale de 1 000 000 m² (150 000 m² de rénovation urbaine et 850 000 m² de construction neuves).

Sources d’énergie

Le réseau utilise 3 sources d’énergie vertes, permettant ainsi d’atteindre 65 % d’Énergies Renouvelables & de Récupération :

  1. La valorisation énergétique des déchets ménagers provenant du centre d’Issy-les-Moulineaux par l’installation d’une sous-station d’échange vapeur/eau chaude avec le réseau CPCU existant.

  2. Une centrale de stockage de glace avec refroidissement par l’eau de la Seine, capable de fonctionner en free-cooling. Le stockage de glace permet de faire face aux pics de demande de climatisation la journée. La nuit, il permet l’utilisation d’une électricité moins chère et moins polluante. Ce système fonctionne même en hiver en free-cooling : la chaleur dégagée par l’utilisation des ordinateurs dans les bureaux par exemple nécessite de faire fonctionner la climatisation à toutes les saisons.

  3. Une centrale thermo frigorifique avec valorisation géothermale saisonnière. Selon les niveaux de températures, des thermo frigo pompes iront puiser dans un aquifère superficiel (10 puits forés dans la craie pour un débit supérieur à 1000 m³/h) pour chauffer les bâtiments l’hiver (avec une puissance de 20 MW) ou les refroidir l’été (avec une puissance de 25 MW). Ce procédé est novateur car il offre la possibilité de faire du stockage géothermal inter saisonnier ; il n’avait, jusqu’à ce jour, jamais été utilisé en France à cette échelle.

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    Mix énergétique du réseau de la ZAC Seguin

    Intégration des installations sur la ZAC

    L’échangeur vapeur est totalement intégré à l’infrastructure d’une copropriété. Les groupes froids et le stockage de glace se trouvent quant à eux dans les culées creuses du Pont de Sèvres. La centrale thermo frigorifique est enterrée. Ses infrastructures énergétiques invisibles ont donc permis aux architectes des bâtiments de laisser libre court à leur talent sans contrainte visuelle liée aux installations techniques de chauffage et de climatisation (cheminées, tours aéro-réfrigérantes, etc…).

    Valorisation du réseau dans la RT2012

    Le réseau de chaleur et de froid de la ZAC Seguin a reçu un agrément par la commission Titre V Réseaux de chaleur pour le contenu CO2 du réseau. Les réseaux qui émettent le moins de GES peuvent être valorisés dans la RT2012. En effet, les bâtiments RT2012 raccordés à un réseau peu émissif peuvent bénéficier d’une majoration de leur limite de consommation énergétique maximale. Pour les nouveaux réseaux ou les réseaux ayant fait évoluer significativement leur mix énergétique, c’est la Commission Titre V qui agrée le contenu CO2. Pour les réseaux existants, le contenu CO2 est publié dans l’annexe VII de l’arrêté du 15 septembre 2006 relatif au diagnostic de performance énergétique. Ces valeurs sont issues de l’enquête de branche du SNCU pour le compte du SOeS (site de l’enquête réseaux).

Coût du projet et aides

L‘investissement total est de 60 M€. L’ADEME a apporté une aide de 4,2 M€ à travers le Fonds chaleur.

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Pour en savoir plus

Liens vers le site Réseaux de chaleur du CETE de l’Ouest :