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Le bois énergie, une solution pour les collectivités – Pourquoi et comment le développer ?

Pour répondre à ces interrogations, le Cerema, le CIBE (comité interprofessionnel du bois énergie) et la FNCOFOR (fédération nationale des communes forestières) ont co-construit un guide avec le soutien de France Bois Forêt.

Cet ouvrage, à destination des collectivités, présente les atouts du bois énergie illustrés de leviers d’actions et de retours d’expériences inspirants pour le développer dans les territoires de l’amont à l’aval de la filière..

Pour aller plus loin :

Save the date – 22 Avril

Verdir nos villes avec les réseaux de chaleur! / Greening our cities with district energy!

Une conférence (en anglais) sur les réseaux de chaleur se tiendra le 22 Avril à Heerlen au Pays-Bas la veille du forum de l’énergie « Villes et Citoyens » organisé par Energy Cities.

L’occassion de découvrir 15 projets de réseaux de chaleur en Europe, de partager ses experiences et de trouver des solutions réplicables sur son territoire.

Le Cerema sera présent dans le cadre du projet Interreg Heatnet NWE sur le réseaux de chaleur 4ème génération.

Projet PECS – les zones portuaires se mettent au vert

Le Cerema participe au projet européen PECS (Ports Energy Carbon Savings) afin de réduire l’empreinte carbone des zones portuaires avec 9 autres partenaires (universités, entreprises, agence de protection de l’environnement, ports et collectivités). Réduire leurs émissions reste un challenge pour les ports souvent considérées comme fortement polluants de par leurs activités industrielles et logistiques, et devant garder une forte attractivité économique face à la concurrence mondiale.

PECS traitera la question de la production et de la gestion efficace de l’énergie. Une petite dizaine de technologies différentes visant à améliorer l’efficacité énergétique ou à développer les énergies renouvelables seront ainsi testées à travers 4 sites portuaires pilotes dans 4 pays différents. Ce projet interreg permettra d’analyser la faisabilité économique de ces technologies et passera en revu les autres solutions existantes pour les gestionnaires de ports. 12 autres partenaires  (collectivités et industries) participeront également au projet en tant  qu’observateurs.
Le but final du projet reste en effet de créer un outil utilisable par d’autres autorités portuaires afin qu’elles puissent réduire également leur impact environnemental tout en restant économiquement attractif pour les activités industrielles et commerciales.

La DtechEMF et la DterNP se pencheront pendant 3 ans sur ce beau défi et tout particulièrement sur le Port de Dunkerque, qui reste pionnier en terme de valorisation de chaleur industrielle. Dans le cadre de ce projet, un centre de traitement des déchets chlorés, géré par l’entreprise Indaver devrait s’installer sur la zone portuaire afin de pouvoir valoriser sa chaleur fatale auprès d’une industrie adjacente.

La valorisation de la chaleur fatale et les réseaux de chaleur pourraient permettre aux ports d’améliorer facilement leur bilan carbone.

Partenaires du projet:

  • Port d’Oostende (BE)
  • Ville de Portsmouth (UK)
  • Ville d’Hellevoestsluis (NL)
  • Université de Gant (BE)
  • Université de Solent (UK)
  • Université de Zeeland (NL)
  • Agence de protection de l’environnement d’Odijmond (NL)
  • Cerema (FR)
  • Indaver (BE)
  • Blue Power Synergie (BE)

Technologies testées:

  • Valorisation de chaleur entre deux industries
  • Ponton solaire
  • Ponton avec stockage d’énergie
  • Ponton avec éoliennes intégrées
  • Éolienne terrestre de moyenne puissance
  • Smart ponton (auto suffisant pour l’éclairage et les caméras)
  • Rampe d’accès aux bateaux économe en énergie

Pour en savoir plus:
http://www.pecs2seas.eu/

Webinaire: Introduction aux réseaux de chaleur 4ème génération

C’est quand: le 13 mars de 10h à 11h

C’est où: en ligne!

Inscription obligatoire via ce lien: https://heatnetnwe.eventbrite.fr

Dans le cadre du projet Interreg HeatNet NWE et en collaboration avec le Cerema, Energy Cities vous invite à participer un webinaire sur les réseaux de chaleur 4ème génération. Les réseaux de chaleur ont bien amorcé leur transition énergétique avec le développement des EnR&R. Certains vont encore plus loin en s’adaptant non seulement aux nouveaux bâtiments basse consommation mais également en s’intégrant dans une démarche SMARTGRID.

 Le projet Interreg HeatNet NWE dresse un état des lieux des freins et succès au développement des réseaux de chaleur 4ème génération en Europe du Nord-Ouest via des expérimentations concrètes.

Ce webinaire vous donnera l’occasion d’en apprendre plus sur le sujet en permettant l’échange avec des porteurs de projets.

Lien vers site web HeatNet : http://www.nweurope.eu/projects/project-search/heatnet-transition-strategies-for-delivering-low-carbon-district-heat/

 

Agenda

10:00 Introduction

 

–     Odile LEFRÈRE, CEREMA Introduction sur les réseaux de chaleur de 4ème génération et HeatNet NWE

 

10:15 Partage d’expertise

 

–          Bruno LACARRIÈRE, IMT Atlantique Smartgrid thermiques, quelles technologies pour quels avantages ?

 

–          Ludovic FAYEULLE, ville de Boulogne- s/Mer Exemple de la transformation d’un quartier existant en quartier innovant via les réseaux de chaleur
10:45 Q&A

 

FICHE 4 PAGES : STRUCTURATION DE LA FILIÈRE BOIS-ÉNERGIE VIA LE RÉSEAU DE CHALEUR D’AUTUN

Le pôle réseaux de chaleur du Cerema vient de publier une fiche 4 pages sur la structuration de la filière bois-énergie via le réseau de chaleur d’Autun. Cette fiche est un retour d’expérience d’une ville de taille moyenne contribuant à la structuration de la filière bois-énergie via son réseau de chaleur.

Depuis 1998, la ville d’Autun a choisi d’abandonner le fioul au profit du bois-énergie pour son réseau de chaleur. L’évolution du mix énergétique du réseau de chaleur a été progressive avec la construction d’une première chaufferie biomasse de 8MW en 1998, puis d’une seconde chaufferie biomasse de 1.5MW en 2012. La seconde chaufferie étant particulièrement exemplaire en terme de contenu CO2 puisque son implantation se situe à proximité immédiate de la scierie qui l’alimente. Ainsi, aucune rotation de camion n’est nécessaire pour son fonctionnement. Cette chaufferie biomasse a permis d’éviter l’émission de près de 2000 tonnes de CO2 chaque année par rapport à une solution gaz, soit près de 700 véhicules retirés de la circulation.

Cliquez ici pour voir la fiche 4 pages.

Rapport « Réseaux de chaleur et TEPCV »

Le ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer (MEEM) a désigné le 9 février 2015 les 212 lauréats de l’appel à projet territoires à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV) parmi 500 candidatures. Chacun de ces territoires a reçu une aide financière initiale de 500 000 € qui a pu être portée à 2 M€  selon les cas. Un nouvel appel à projet a été lancé le 8 août 2015, pour mobiliser des collectivités qui n’avaient pu répondre au précédant appel à projet. Au 9 novembre 2016, 399 conventions étaient signées

L’objectif de ce dispositif TEPCV est de soutenir les initiatives des territoires mettant en oeuvre la transition énergétique pour la croissance verte. Le programme ambitionne de constituer un levier pour le développement d’un projet de territoire global, ou pour l’accélération de sa mise en oeuvre concrète.


Retrouvez la fiche « réseaux de chaleur et TEPCV » ainsi que le rapport du même nom sur notre site au lien suivant :
http://reseaux-chaleur.cerema.fr/reseaux-de-chaleur-tepcv

Journée de sensibilisation à la géothermie très basse énergie, le 23 Juin à Bordeaux

Une journée régionale consacrée à la géothermie très basse énergie se tiendra le 23 juin à Bordeaux. Organisée par l’Ademe, l’AFPG, la DREAL Aquitaine, le BRGM et le Cerema, cette journée sera l’occasion de revenir sur les techniques innovantes qu’offrent les géothermie et de revenir sur les premiers projets déjà mis en place.

Programme:

Pour s’inscrire, retournez avant le 15 juin le bulletin d’inscription ci-dessous par mail à contact@afpg.asso.fr ou à l’adresse indiquée sur le bulletin.

Bulletin d’inscription et informations complémentaires:

Bulletin inscription_Journe gothermie 23 juin

 

CIBE réunion plénière : supports disponibles

CIBESuite à son Assemblée Générale, le CIBE a organisé une réunion plénière ouverte aux adhérents et non-adhérents

Il s’agissait de présenter des travaux et retours sur la saison de chauffe de chacune de leur commissions de travail :

L’ensemble des supports est disponible sur le site internet du CIBE ici.

 

La coopération intercommunale au service des réseaux de chaleur

Source : Les Echos.fr

A partir de l’été 2016, un réseau de chaleur géothermique, d’une longueur de 10 km, irriguera les communes de Rosny-sous-Bois, Noisy-le-Sec et Montreuil. Cette alliance gagnante va emmener trois territoires un peu plus loin dans la conquête des énergies renouvelables.

  • Délégataire : Cofely (filiale d’Engie).
  • Coût des forages de géothermie : 35 millions d’euros.
  • 10 000 équivalents logements alimentés.
  • Rejet de 15 800 tonnes de CO2 en moins par an.
  • Subventions de l’Ademe et de la Région Ile-de-France :  6,5 millions d’euros.
  • TVA à 5,5 % pour les bénéficiaires.

Pour en savoir plus : Les Echos.fr.

La chaleur à l’honneur dans l’Union Européenne

Heating and Cooling in the European Energy TransitionLe 26 et 27 février à Bruxelles une série de conférences et de workshops ont permis de déchiffrer les grands enjeux de la transition énergétique en Europe. Intitulé heating and cooling in the european energy transition, cet événement, organisée par la Commission Européenne a réuni plus de 400 participants de tout horizon. Industriels, ESCOs, élus, chacun a pu exposer son point vu ou faire partager ses expériences.

Certaines barrières, comme celles de la disponibilités des données, semblent présentes dans la quasi totalité des pays membres et ces rencontres ont également permis de lancer des réflexions pour les surmonter. De nombreux acteurs attendent de l’UE des mesures dans ce domaine.

La question de la cogénération a été souvent abordées. 16.2% du combustible utilisée aujourd’hui en cogénération est renouvelable et ce chiffre augmente fortement. L’Europe souhaite améliorer fortement la part de l’énergie cogénérée et notamment celle à partir de combustibles renouvelables. Les réseaux de chaleur reste la solution privilégié pour le développement cette cogénération.  La commission prévoit de sortir d’ici la fin de l’année un document intitulé « Energy Union Framework » dans lequel la question de la cogénération et des réseaux de chaleur sera détaillée.

logo HC EUConstruire un marché de la chaleur constitue également un des grands chantiers de l’Europe afin d’atteindre les objectifs en terme d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables (ou de récupération). La carte nationale de chaleur pourrait aider à la construction de ce marché qui doit s’imbriquer avec celui du gaz et de l’électricité mais qui souffre aujourd’hui d’une trop grande fragmentation. Un autre moyens efficace pour la mise en place de ce marché reste les smartgrids. Ces réseaux intelligents, non pas électriques mais bien multi-énergies, parviennent à lier les réseaux de chaleur, l’éolien, le solaire, le gaz et le stockage, au prix de l’électricité et à la demande en chauffage.

Toutes ces actions sont bien entendues étroitement liées aux politiques concernant l’efficacité énergétique des bâtiments pour lesquelles l’Europe prévoit d’ambitieux chantiers (voir le rapport de l’EEFIG). L’existant présente la plus grande source de gisement, simplement en remplaçant tous les anciens systèmes de chauffage, l’Europe pourrait atteindre 20% d’efficacité énergétique en plus. Le taux de renouvellement reste cependant trop lent mais imposer le remplacement des appareils de production de chaleur pose problème. En ces temps de crise, les particuliers n’ont pas forcément les moyens. Il faut donc développer des outils différents.

Quelque soit ces outils, une approche à l’échelle du quartier et la notion de quartier passif plutôt que de maison passif donnera de meilleurs résultats.  Il semble en effet que cette échelle soit idéale pour lier efficacité énergétique et énergies renouvelables.

Des pays comme la Suède et le Danemark ont par ailleurs partagé les actions mises en place à cette échelle dans leur pays. La Suède mise par exemple, beaucoup sur la flexibilité pour convaincre les clients. Ces derniers peuvent ainsi passer du chauffage urbain à tout autres moyens de chauffage très facilement (et vice-versa). Associé un à processus de dialogue important au niveau du quartier et de la ville, ce choix donne actuellement de bons résultats.

Ces conférences ont été riches en enseignements et en interrogations. Ce qui est certain c’est que les réseaux de chaleur sont bien présents à l’agenda de la Commission Européenne.

Retrouvez l’ensemble des présentations de ces conférences ici