Colloque « Les réseaux de chaleur : des atouts pour le territoire »

Source : atee.fr

En collaboration avec l’ADEME et la FEDENE, l’ATEE Aquitaine organise un colloque sur

« Les Réseaux de chaleur : des atouts pour le territoire »
le 17 janvier 2013,
au Centre Condorcet,
162 avenue du Docteur Schweitzer à Pessac (33).

Programme de la journée les réseaux de chaleur : des atouts pour le territoire

Novembre 2012: inauguration de la centrale d’énergie biomasse de Ginko, l’écoquartier du lac de Bordeaux

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L’inauguration de la centrale d’énergie biomasse a eu lieu le vendredi 30 novembre.

Le réseau de chaleur de l’écoquartier Ginko couvrant 32 hectares à Bordeaux (quartier des Berges du Lac) présente un montage technique et économique particulier.

La chaleur sera distribuée par un réseau de canalisations sous voirie de 6 km. Par un système de gestion technique centralisée (télérelève, télésurveillance et télépilotage des installations), Cofely Services pourra suivre au plus près les consommations et les usages et piloter la performance énergétique de l’écoquartier.

Un site internet de Cofely Services permettra aux riverains de comprendre leur système de production d’énergie et leur facture énergétique.

Il alimentera à terme 2200 logements, des bureaux, un mail commercial et des locaux publics (écoles, collège, gymnase).

Chiffres clés

Investissement : 6,6 millions d’euros subventionnés en partie par :

  • l’ADEME : 1 699 400 €
  • le fonds européen FEDER : 264 800 €
  • le Conseil régional d’Aquitaine : 264 800 €

le solde étant porté par Cofely Services

100 % de la chaleur produite à partir d’énergies locales et renouvelables. Le bois utilisé proviendra exclusivement des forêts d’Aquitaine.

3 500 tonnes de CO2 évitées par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 2 300 véhicules.

Source : cofely-gdfsuez.com (communiqué de presse)

Voir aussi

Chiffres-clés énergie-climat 2012 : quelques éléments concernant les réseaux de chaleur

Quelques chiffres et graphiques extraits des Chiffres-Clés Energie-Climat 2012 (ADEME).

Ce graphique rappelle l’importance de la chaleur renouvelable dans les objectifs 2020 : bien que moins médiatisée que l’électricité renouvelable, la production thermique reste bien la principale source de production d’énergie renouvelable en France, en 2012 comme en 2020 où elle devra représenter plus de la moitié de la production totale d’EnR&R. Les réseaux de chaleur doivent contribuer à 1/4 de l’objectif d’accroissement de la production de chaleur renouvelable d’ici 2020.

Les objectifs du Grenelle pour 2012 sont quasiment atteints en ce qui concerne la production thermique d’énergie renouvelable (contrairement à la production électrique). Les réseaux de chaleur ont un rôle important dans l’atteinte de ces objectifs puisqu’ils permettent de mobiliser massivement les énergies renouvelables et de récupération telles que la biomasse, la récupération de chaleur issue de l’incinération des ordures ménagères, la géothermie, le solaire thermique etc. Ainsi, les réseaux de chaleur doivent contribuer à augmenter de 2 500 ktep la production de chaleur renouvelable d’ici 2020.

Chaque filière présentée sur le schéma ci-dessus doit augmenter sa production d’énergie renouvelable et de récupération. A l’exception des biocarburants, les réseaux de chaleur sont un moyen de mobiliser chaque filière. En 2009, les réseaux de chaleur produisent :
– 100 ktep de chaleur biomasse
– 130 ktep de chaleur issue de la géothermie
– 400 ktep de chaleur de récupération
– 80 ktep de chaleur biogaz
L’objectif 2020 pour les réseaux de chaleur est de produire :
– 1 200 ktep de chaleur biomasse
– 500 ktep de chaleur géothermique
Pour plus de précisions, voir les fiches concernant les réseaux de chaleur biomasse, géothermique et utilisant les énergies de récupération sur le site du CETE de l’Ouest.

Ce schéma montre la consommation finale d’énergies renouvelables par filières et pour les usages électriques et thermiques. On constate que la part thermique est plus importante que la part électrique et que cela doit s’accentuer avec les objectifs 2020 du Grenelle où la part thermique devra atteindre 65 % de la consommation finale d’énergies renouvelables. Toutes les filières doivent être développées. Ces objectifs se déclinent pour les réseaux de chaleur en une multiplication par 12 en volume de la chaleur produite à partir de biomasse pour 2020, amenant la part de la biomasse à 30 % dans l’approvisionnement des réseaux de chaleur au lieu de 3 % en 2009.

Ce tableau met en évidence les émissions atmosphériques dues à l’utilisation du bois énergie suivant les secteurs (chauffage urbain et industrie, résidentiel-tertiaire). On constate que les plus fortes émissions sont dues au residentiel-tertiaire (hors chauffage urbain), alors que le chauffage urbain et les industries émettent très peu (en comparaison) de particules fines et de poussières notamment. Pour le chauffage urbain, cela s’explique par des systèmes plus performants dans les chaufferies bois (filtres plus performants, rendements des chaudières plus grands), ainsi qu’une meilleure maîtrise de l’humidité du bois notamment, par rapport au secteur résidentiel.

Ce schéma montre l’évolution du prix du bois depuis 2003 jusqu’en 2011, suivant le type de produit (granulés, bûches). On constate que le prix le plus stable est celui des stères de bois bûches. Cependant, l’énergie produite à partir de ces bûches varie (courbe violette), cela est dû à la maîtrise moindre des propriétés des bûches, notamment l’humidité. Les prix des granulés varient plus mais cela reste peu visible.

Le bois est un combustible notablement moins cher que le gaz et le fioul, à pouvoir calorifique équivalent, comme on peut le voir sur le schéma ci-dessus. De plus, le prix du bois fluctue très peu contrairement à celui du gaz et du fuel. Cela lui confère un avantage incontestable quant à la facture énergétique pour les usagers : la maîtrise des prix est évidente. Cette maîtrise des prix est de plus renforcée par le fait que la facture d’un chauffage au bois comporte une part fixe (remboursement de l’investissement) plus grande, en proportion, que dans le cas du chauffage gaz ou fioul. La France dispose d’une ressource en bois importante et bien répartie sur son territoire, actuellement sous-exploitée. Les objectifs 2020 pour les réseaux de chaleur sont une production de 1,2 Mtep /an de production de chaleur biomasse, soit une multiplication par 12 en volume par rapport à 2009.

Récupération de chaleur issue de l’incinération : les déchets de 7 familles permettent d’en chauffer 1

L’ADEME a récemment publié un avis concernant l’incinération des déchets ménagers et assimilés.

Usine d'incinération d'ordures ménagères Bien que sujette à des craintes sociétales persistantes, l’incinération offre aujourd’hui un moyen sûr et efficace d’élimination des déchets ménagers ne pouvant être recyclés ou restitués aux sols. Les usines d’incinération d’ordures ménagères (UIOM) produisant de la chaleur contribuent en outre à réduire la consommation d’énergies fossiles. Certaines participent également à la production nationale d’électricité. Cependant, le recours à l’incinération nécessite des mesures de coordination et de précaution, afin notamment de ne pas nuire aux efforts de prévention, de réutilisation et de recyclage des déchets.

Plusieurs informations concernant la valorisation énergétique des déchets à travers un réseau de chaleur sont rappelées dans cet avis. Des éléments de contexte plus généraux sur la place de l’incinération dans le traitement des déchets en France sont également apportés.

  • En 2010, le parc d’UIOM est composé de 129 usines traitant un total de 14 Mt/an dont 114 usines avec récupération d’énergie correspondant à un tonnage traité de 13,8 Mt/an3. Chaque UIOM avec récupération d’énergie traite entre 8 900 t/an et 730 000 t/an avec une moyenne d’environ 120 000 t/an.
  • En 2010, 30 % de nos déchets municipaux étaient traités par incinération (1er mode traitement, à égalité avec la mise en décharge). La France se situe au 7ème rang européen pour la place tenue par l’incinération dans le traitement des ordures ménagères.
  • Le coût moyen d’incinération de déchets est de 94 € TTC par tonne en 2010, en incluant la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP). 80 % des installations ont des coûts qui se situent entre 60 € et 120 €.
  • La méthanisation, le captage du biogaz dans les installations de stockage et l’incinération sont les principaux modes de traitement permettant de valoriser l’énergie contenue dans les déchets.
  • Une usine d’incinération des ordures ménagères (UIOM) est composée d’un four pour la combustion, d’une chaudière pour la récupération de la chaleur, d’un système de traitement des fumées. La vapeur générée par la chaudière peut être utilisée pour alimenter un réseau de chauffage urbain pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire d’habitations ou distribuée à des établissements publics (hôpitaux, piscines…) ou des entreprises avoisinantes. Elle peut également être détendue dans un turboalternateur produisant de l’électricité. Le type de valorisation énergétique mis en œuvre dépend de la taille de l’usine mais aussi de son contexte d’implantation, en particulier de l’existence ou non d’un utilisateur à proximité pour absorber la chaleur fournie tout au long de l’année. Une production combinée de chaleur et d’électricité (cogénération) peut être mise en oeuvre.
  • Des aides au titre du Fonds Chaleur sont prévues pour le raccordement entre incinérateurs et réseaux de chaleur.
  • La valorisation d’une tonne de déchets peut permettre de produire jusqu’à 500 kWh d’électricité (en valorisation d’électricité seule) ou 1 700 kWh de chaleur (en valorisation thermique seule).
  • Les déchets issus de 7 familles (après tri) assurent le chauffage et l’eau chaude sanitaire d’une famille, les déchets issus de 10 familles assurent l’électricité d’une famille (hors chauffage).
  • En 2010, la récupération d’énergie par incinération a représenté 6,6 millions de MWh chaleur et 2,9 millions de MWh électriques.
  • L’incinération emploie en moyenne 29 personnes en équivalent temps plein pour une unité de 100 kt/an (3 fois plus d’emplois que pour la filière stockage).
  • Le développement de la prévention, la systématisation des collectes séparées et l’élargissement des consignes de tri orientant davantage de déchets vers la valorisation (recyclage, compostage, etc.) permettront de diminuer drastiquement la part de déchets ménagers résiduels envoyés en incinération et stockage. A l’inverse, une part croissante de déchets combustibles pré-triés disposant d’un fort potentiel énergétique (déchets non recyclables refusés par les collectes séparatives ou issus d’une installation de tri de déchets industriels ou de traitement mécano-biologique) sera disponible. Enfin, la révision de la réglementation sur le stockage (directive en cours de révision, travaux au niveau français) pourrait progressivement fixer certains critères d’admissibilité des déchets en stockage, notamment un pouvoir calorifique maximum. Les UIOM sont donc susceptibles de voir évoluer le pouvoir calorifique des déchets qu’elles traitent, soit à la hausse si ces fractions à haut pouvoir calorifique y sont incinérées, soit au contraire à la baisse si ces fractions sont valorisées énergétiquement dans d’autres types d’installations.

Voir aussi :

Le réseau de chaleur de la Gauthière passe au bois – Clermont-Ferrand

Communiqué de presse – 6 décembre 2012 :

Serge Godard, Maire de Clermont-Ferrand et Franck Lacroix, Président de Dalkia, inaugurent ce jour la nouvelle chaufferie alimentée au bois du réseau de chaleur du quartier de la Gauthière à Clermont-Ferrand visitée ce matin par Cécile Duflot Ministre de l’Egalité des territoires et du Logement.

Mise en service courant novembre, la nouvelle chaufferie bois de 7,7 MW couvre près de 80 % des besoins du réseau de chaleur et permet d’alimenter en chauffage et en eau chaude sanitaire plus de 4 000 équivalents logements. Le recours au bois énergie permet non seulement d’éviter le rejet à l’atmosphère de 7 000 tonnes de CO2 par an, mais également la maîtrise des coûts de chauffage avec un tarif indépendant des fluctuations des prix du pétrole et la lutte contre la précarité énergétique.

L’approvisionnement bois est assuré par Dalkia et provient des forêts voisines. Il est composé de 80 % de ressources forestières et de 20 % de bois de récupération et connexes de scierie, soit 12 000 tonnes de biomasse par an préparées à partir de la plate-forme d’Aubiat située à 27 km de la chaufferie.

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Travaux du réseau – Photo Wannitube

La Ville de Clermont-Ferrand s’engage depuis de nombreuses années dans la lutte contre le changement climatique et le respect de l’environnement au travers notamment d’une politique volontariste de maîtrise des consommations d’énergies et de développement des énergies renouvelables sur son propre patrimoine et sur son territoire. Le développement de deux réseaux de chaleur au bois (à la Gauthière et à Croix Neyrat/Champratel/Les Vergnes) s’inscrit dans une volonté partagée de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de maîtrise des prix de l’énergie et de soutien à l’activité économique locale notamment. Le bois est une ressource renouvelable disponible localement qui garantit une combustion neutre dans le bilan des émissions des gaz à effet de serre qui permet ainsi à la Ville de limiter sa dépendance aux énergies fossiles, de contribuer à la création d’une filière régionale génératrice d’emplois et de réduire son empreinte carbone. Ce nouveau service public va de pair avec les importants travaux d’aménagement et de renouvellement urbain que la Ville de Clermont-Ferrand mène dans tout le quartier de la Gauthière.En 2010, la Ville de Clermont-Ferrand a confié à Dalkia pour 24 ans la Délégation de Service public de production et distribution de chaleur du réseau urbain de la Gauthière. Dalkia a conçu et réalisé le nouvel équipement et assure son financement avec le soutien de l’ADEME (1 247 945 €), de l’Union européenne – Feder (1 000 000 €), du Conseil Général du Puy-de-Dôme (215 925 €) et du Conseil Régional d’Auvergne (215 925 €). Clervia est une filiale à 100 % de Dalkia dédiée à l’exploitation du réseau.

Créé en 1965, le réseau de chaleur de la Gauthière s’est modernisé et a connu de multiples transformations. En 1998, le gaz remplace le fioul lourd avec la mise en service d’une installation de cogénération. La création de la chaufferie bois s’accompagne de l’extension du réseau vers de nouveaux clients : l’ensemble immobilier les Trioux, le collège-lycée de la Charme, le gymnase de la Charme, la résidence Saint-Exupéry, le futur Hôtel de région, le musée d’art Roger Quilliot, la résidence les Remparts, la cité scolaire Sainte-Thérèse et le groupe scolaire Ferdinand Buisson.

La Ville de Clermont-Ferrand a autorisé Clervia à exporter de la chaleur bois vers l’usine Michelin de la Combaude située à proximité de la chaufferie pour ses besoins de chauffage. Cette exportation optimise le fonctionnement des installations et génère des gains de productivité qui permettent une baisse des coûts de l’énergie pour l’ensemble des abonnés.

Le réseau de chaleur

Réseau de chaleur

  • Réseau basse température (105°/75°) basse pression
  • Consommation prévisionnelle (abonnés et de l’exportation vers l’usine Michelin) 41 GWh/an.
  • Bouquet énergétique : 82 % biomasse / 18 % gaz

Clients du réseau : 4 000 équivalents logements, 38 sous-stations

Les groupes scolaires Jean de la Fontaine et Charles Perrault, le groupe scolaire Ferdinand Buisson, la cité scolaire Sainte-Thérèse, le collège Gérard Philipe, le collège-lycée de la Charme, le gymnase de la Charme, bâtiments de Logidôme, bâtiments d’Auvergne Habitat , EHPAD les Jardin de la Charme, futur Hôtel de la région Auvergne, musée d’art Roger Quilliot, les ateliers municipaux, l’ensemble immobilier des Trioux, la résidence les Trioux, la résidence les Remparts, la résidence Kennedy, la résidence les Tilleuls et l’ensemble des bâtiments du site Michelin de la Combaude (en exportation de chaleur).

Chaudières gaz + cogénération

  • 1 chaudière de 9,3 MW + 1 chaudière de 5,2 MW + 1 chaudière de 2,5 MW pour l’appoint et le secours
  • 1 moteur de cogénération de 1500 kW thermiques
  • Local technicien avec poste de supervision de l’installation complète.
  • Présence d’automates permettant une autonomie du fonctionnement de la chaufferie.

La chaufferie bois

Installations

  • 1 chaudière de 7,7MW de marque Compte fabriquée à Arlanc dans le Puy-de-Dôme
  • 12 060 tonnes de bois consommées par an
  • Un silo de 980 m3 utiles, 4 jours d’autonomie
  • Filtre multi-cyclonique et filtre à manches pour traiter au mieux les rejets atmosphériques  Evacuation des cendres grossières sous foyer et filtre multi-cyclonique par voie humide par un système de convoyage. Les cendres sont évacuées en centrale de traitement des déchets en classe 2.
  • Evacuation des cendres fines sous filtre à manches en « big bag » vers une unité de traitement des déchets en classe 1.

Impact environnemental : 7 000 tonnes CO2 évitées par an.

Approvisionnement bois

  • Combustible : 80 % de plaquette forestière et 20% de plaquette issue de bois de récupération
  • Plateforme de préparation d’Aubiat située à 27 km de la chaufferie
  • Fournisseur : BERAM Bois Energie Rhône-Alpes Méditerranée, filiale Dalkia en partenariat avec Sud Abies, exploitant forestier
  • Livraison par des camions de 90 m3

Financements

Investissement : 7 034 480 €

Subventions :

  • ADEME : 1 247 945 €
  • Union Européenne : 1 000 000 €
  • Région Auvergne : 215 925 €
  • Conseil Général du Puy-de-Dôme : 215 925 €

Partenaires

  • Architecte : Ilot Architecture
  • Maîtrise d’oeuvre : Kheops bâtisseurs SA
  • Etudes lots techniques : Ingérop Conseil & Ingénierie
  • Bureau de contrôle et SPS : Apave
  • Terrassement et VRD : Eiffage Travaux Publics
  • Fondations spéciales et génie civil : Avernoise Construction
  • Réseau de chaleur : Wannitube
  • Chaudière bois et traitement des fumées : Groupe Compte.R.
  • Cheminée : Beirens
  • Hydraulique chaufferie : Pizon
  • Electricité : Chosson Tec

Réseaux de chaleur en Île-de-France : enquête de satisfaction des usagers

Dans le cadre de l’étude relative au développement des réseaux de chaleur en Île-de-France, pilotée par la DRIEE et la DRIEA et qui a notamment été utilisée pour l’élaboration du SRCAE francilien (pour mémoire : Réseaux de chaleur : principal outil de développement des énergies renouvelables en Île-de-France d’ici 2020), il est prévu de réaliser une enquête de satisfaction auprès des usagers des réseaux.

Si vous êtes occupant ou bailleur d’un bâtiment raccordé à un réseau de chaleur en Île-de-France, vous êtes invité à répondre à cette enquête – avant le 20 décembre 2012.

Exploitants, associations, copropriétés, bailleurs : n’hésitez pas à relayer cette information auprès de vos usagers, adhérents ou occupants.

Présentation de l’étude régionale (source DRIEE)

Une étude a été lancée spécifiquement sur le sujet des réseaux de chaleur a été confiée au groupement SETEC. Son objectif était de réaliser un recensement précis des données sur les réseaux de chauffage urbain de la région, de réaliser un Système d’Information Géographique, de déterminer les potentiels de raccordement supplémentaires possibles et d’identifier les freins et opportunités (réglementaires, financiers, techniques) concernant le développement des réseaux. Le comité de suivi de cette étude était constitué, outre les services de l’État (ministériel et en région), du conseil régional et de l’ADEME, des organismes suivants : AMORCE, AGEMO, Associations des Maires d’Ile-de-France (AMIF), AORIF, Ile-de-France Environnement, UFC Que-Choisir, Association Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV), 60 millions de consommateurs, Association des responsables des copropriétés, FEDENE, CETE Ouest, APUR et IAU. Cette étude est terminée pour ses aspects techniques.

Guide « Découvrez les réseaux de chaleur » – Via Sèva

« Découvrez les réseaux de chaleur« , guide à destination du grand public publié par l’association Via Sèva.

Ce guide a pour objectif de rendre les réseaux de chaleur accessibles à tous.

Réalisé de façon synthétique, il permet de comprendre le fonctionnement d’un réseau de chaleur, le rôle de chaque acteur et les atouts de ce mode de chauffage.

Le débat national sur la transition énergétique est lancé

Le débat national sur la transition énergétique a été officiellement lancé avec la première réunion de son conseil national, le 29 novembre.

Comment aller vers plus de sobriété énergétique ? Quelle trajectoire adopter pour atteindre le mix énergétique en 2025 ? Comment financer la transition énergétique ? C’est à ces questions que devra répondre le débat sur l’énergie dans les prochains mois.

La première séance de travail du conseil national, appelé « le Parlement », a réuni des représentants des sept collèges (organisations syndicales, représentants des employeurs, ONG environnementales, associations de consommateurs et chambres consulaires, élus locaux, parlementaires et représentants de l’État). A l’ordre du jour : discussion de l’organisation et mise en place d’un calendrier prévisionnel des travaux.

Le conseil national qui doit se réunir tous les mois, tiendra sa prochaine réunion le 13 décembre. Les travaux doivent déboucher sur des recommandations qui serviront de base à la future loi de programmation pour la transition énergétique, prévue pour 2013.

Le comité de pilotage du débat

Le conseil national est animé par un comité de pilotage, composé de six personnalités et de la ministre : Anne Lauvergeon, ancienne présidente d’Areva ; Laurence Tubiana, directrice de la chaire développement durable de Sciences Po Paris et désignée facilitatrice des échanges pendant le débat ; Jean Jouzel, climatologue et membre du conseil d’administration Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ; George Mercadal, ancien vice-président de la Commission nationale du débat public ; Michel Rollier, ex-dirigeant du groupe Michelin et Bruno Rebelle ex-responsable de Greenpeace France. Le comité aura aussi pour rôle de promouvoir le débat auprès du plus grand nombre et de garantir le respect des règles de la Charte.

Le conseil s’appuie également sur les avis et les recommandations d’un comité d’experts, présidé par Alain Grandjean, membre du Conseil économique pour le développement durable. Thierry Wahl, inspecteur général des finances et auteur du rapport pour la conférence environnementale, est nommé secrétaire général opérationnel du débat.

Voir aussi…

Source : MEDDE