Tous les articles par Isabelle Choimet - Cerema

Actualisation du scénario énergie-climat 2035-2050 de l’ADEME

Source : presse.ademe.fr

L’ADEME vient d’actualiser son scénario énergie-climat 2035-2050. Celle-ci vise à souligner les efforts qui devront être faits d’ici 2035 afin de permettre la réalisation des objectifs pour 2050, à savoir la réduction des émissions des gaz à effet de serre et de la consommation d’énergie finale.

Cette actualisation intervient en période de révision de la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) et de la programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE).

Du nouveau concernant le chèque énergie qui devrait être mis en place au 1er janvier 2018

(septembre 2017) Source : www.libération .fr

Nicolas Hulot, Ministre de la Transition écologique, a confirmé que le « chèque énergie » actuellement en expérimentation dans quatre départements depuis 2016 (voir notre article ci-dessous), « sera étendu ». Il a également déclaré que « le chèque sera versé automatiquement suivant un barème allant de 48 à 227 euros par an. A compter de 2019, il sera revalorisé et passera à 200 euros par an en moyenne ».

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les informations en cliquant sur le lien suivant : www.libération.fr

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(mai 2016) Source : www.humanite.fr

logo reseaux chaleur_ calculLe chèque énergie est en expérimentation depuis le début de cette année 2016 dans quatre départements (Ardèche, Aveyron, Côtes d’Armor et Pas-de-Calais). Il sera généralisé le 1er janvier 2018 au plus tard.

Le chèque énergie s’adresse aux ménages ou aux personnes seules en situation de précarité dont le revenu fiscal est inférieur à 11 550 euros par an pour un ménage et à 7 700 euros par an pour une personne seule. Le montant du chèque énergie est variable suivant la composition du ménage et de leur revenu fiscal.

Ce chèque permet d’aider à régler une dépense d’énergie liée au logement, à l’acquisition ou à l’installation dans ce logement d’équipements ou autres qui ouvrent droit à un crédit d’impôt.

Sont concernés les organismes fournissant électricité, gaz naturel, fioul domestique, bois … et les réseaux de chaleur.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter :

Le réseau de chaleur de Béthune alimenté au gaz de mine

Source : actu-environnement.com

La ville de Béthune dans le Pas-de-Calais, fusionnera ses deux réseaux de chaleur pour n’en faire qu’un. Le début des travaux est annoncé pour 2018.

Ce réseau sera alimenté par l’énergie locale issue du centre de valorisation de déchets et par « du gaz capté sur les anciennes mines des Hauts-de-France » ce qui fait la particularité de ce réseau.

 

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter cet article.

 

 

 

Rapport et fiche 4 pages de résumé : « Développement des réseaux de chaleur et de froid en France »

Le pôle Réseaux de chaleur du Cerema vient de publier un rapport sur le Développement des réseaux de chaleur et de froid en France et une fiche « résumé » de 4 pages.

Vous pouvez les consulter en cliquant sur le lien suivant : « Rapport : Développement des réseaux de chaleur et de froid en France »

Formation gratuite : « Découvrir les réseaux de chaleur »

Cliquez sur le lien :

« Découvrir les réseaux de chaleur »

 

Cette formation vous est proposée par le pôle réseaux de chaleur du Cerema Ouest, avec le soutien de la Direction Générale de l’Energie et du Climat (DGEC) du Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer (MEEM).

La ville de Vancouver, sud-ouest du Canada, se chauffe grâce aux égouts

Source : www.latribune.fr

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(Crédits : DR)

A l’image d’Oslo en Norvège et de Tokyo au Japon, la ville de Vancouver utilise les égouts pour chauffer l’eau et 10 000 habitations.

Vancouver a pour ambition de devenir la ville la plus verte du monde en 2020, c’est ainsi que, depuis 2010, elle expérimente la solution de récupérer les calories des eaux usées pour chauffer de l’eau qui circule ensuite dans un réseau de tuyaux chauffant les bâtiments raccordés. Une deuxième pompe est en prévision d’installation.

Vancouver a souhaité associer la population à ce développement et a cherché à intégrer la station au paysage, tout en étant ludique visuellement. C’est ainsi que cinq conduits d’évacuation en forme de doigts d’une main sortent de la station et changent de couleur (du bleu vers le rouge) en fonction de la quantité d’énergie consommée par les habitants.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’article sur le site www.latribune.fr.

 

 

Une papeterie belge reliée à l’usine Volvo par un réseau de chaleur

Source : www.graphiline.com

canalisations isolées en attente de pose (CETEO)

La papeterie Stora Enso de Gand (Belgique) et l’usine Volvo sont désormais reliées par un réseau de chaleur de 4 km opérationnel depuis le début de ce mois de novembre.

La papeterie qui produit du papier pour les journaux et les magazines à partir de papier recyclé a décidé d’investir en 2014 dans la bioénergie . C’est ainsi qu’aujourd’hui, c’est une chaudière à haut rendement produisant de l’énergie à partir de boues  (200 000 tonnes produites par l’usine de papeterie) et de biomasse (360 000 tonnes) provenant de sources extérieurs (bois de chantiers de construction par exemple) qui fourni la papeterie et l’usine Volvo en électricité et chaleur.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter le site www.graphiline.com.

 

 

Assises 2016 des énergies renouvelables et de récupération en milieu urbain

Source : www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr

160621_Logo_assisesEnR_21juin16Les assises des énergies renouvelables et de récupération en milieu urbain, organisées par la DRIEE Ile-de-France et la Direction régionale de l’ADEME se sont déroulées le 21 juin dernier pour une première journée, la seconde aura lieu le 20 octobre prochain.

Ces assises annuelles réunissent collectivités et professionnels afin d’échanger sur les énergies renouvelables et de récupération et plus précisément sur les réseaux de chaleur.

Lors de cette journée du 21 juin, les sujets abordés concernaient la gestion et l’acceptabilité des réseaux de chaleur en zone urbaine.

Ci-joints les liens vers les documents de synthèse des sujets de cette journée :

 

 

 

 

Résultats de l’appel à projet BCIAT

Source : www.developpement-durable.gouv.fr

En automne 2015, Ségolène Royal avait lancé le 8ème appel à projet du Fonds chaleur pour la biomasse, BCIAT (Biomasse Chaleur Industrie Agriculture Tertiaire).

Objectif : poursuivre le développement d’installations industrielles, agricoles et tertiaires assurant une production énergétique à partir de biomasse, couplées ou non à d’autres énergies renouvelables ou de récupération.

Les 10 projets lauréats ont été désignés par l’ADEME et Ségolène Royal et de nouveaux objectifs (arrêté du 24/04/2016) de développement des énergies renouvelables en France ont été fixés, notamment l’augmentation de 21% de la production de chaleur à partir de biomasse d’ici 2023.

Les 10 projets lauréats 2016

2016_08_10_Fonds_chaleur_2016_rassemblé

Bilan des Appels à projets BCIAT entre 2009 et 2016

Chiffres_cles_Fonds_Chaleur_2009a2016

 

Fonds chaleur_Secteurs concernes
Extrait du communiqué de presse, voir sur le site www.developpement-durable.gouv.fr.

 

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter le communiqué de presse du 3 août 2016 sur le Fonds chaleur et la nomination des 10 lauréats de l’appel à projet biomasse chaleur industrie agriculture tertiaire (BCIAT) 2016.

 

Signature de la charte des Agriculteurs Méthaniseurs de France

Source : Site du MEEM

La ministre de l’environnement, de l’énergie et de la Mer, Ségolène Royal, a signé La charte des Agriculteurs Méthaniseurs de France. Pour la transition énergétique pour la croissance verte, la méthanisation est une priorité.

L’arrêté du 24 avril 2016, relatif aux objectifs de développement des énergies renouvelables, ambitionne :

  • la multiplication par 7 de la production thermique à partir de biogaz, par rapport au niveau actuel : la mobilisation du biogaz pour la production de chaleur est une priorité, en substitution des énergies fossiles ;

  • l’objectif d’injecter du biogaz dans les réseaux de gaz, à hauteur de 1,7 TW en 2018 et de 8 TW en 2023 ;

  • dans les transports, l’objectif d’atteindre 2 TWh de bio-GNV en 2023, dans la perspective que le bio-GNV représente 20 % des consommations de gaz naturel pour véhicules en 2023, sur des segments complémentaires de ceux des véhicules électriques et des véhicules hybrides rechargeables.

Usine de méthanisation – Photo DICOM

Un appel à projet « 1 500 méthaniseurs en 3 ans » a été lancé fin 2014 par la Ministre et un nouvel appel d’offres pour le développement de méthaniseurs de plus de 500 kW a également été lancé début 2016.

Actuellement en France, on dénombre 400 installations de méthanisation, la moitié d’origine agricole.

Pour en savoir plus, consultez cet article sur le site du MEEM.