La commune de Plouaret (22) s’est équipée de 2 réseaux de chaleur bois-énergie

Source : La fiche « 2 réseaux de chaleur à Plouaret (22) » réalisée par Bruded (Bretagne rurale et rurbaine pour un développement durable)

Les communes du Trégor costarmoricain ont créé une filière bois-énergie sous l’impulsion de la commune de Plouaret qui s’est équipée d’un deuxième réseau de chaleur alimenté par une chaufferie bois de 500 KW de puissance (2 chaudières de 250 KW chacune). D’une longueur de 700 mètres, ce réseau dessert des immeubles, des pavillons, le foyer de personnes âgées. Il est en service depuis l’automne 2012.

La particularité de ce deuxième réseau est qu’il est géré en régie sous forme de SPIC (Service Public à Caractère Commercial), avec pour principes et avantages une gestion en autonomie, administrée par un conseil d’exploitation (Président, vice-président et 4 administrateurs), la possibilité d’acheter des plaquettes de bois à la filière bois-énergie, le bois provenant du bocage alentours, et de les revendre aux gestionnaires des établissements chauffés.

Le réseau 1, d’une longueur de 1000 mètres, alimente la mairie, la maison du patrimoine, du développement, la salle des sports, l’école maternelle …, il est équipé de chaudières bois et fuel, de 500 kW chacune.

Le coût du réseau 1 était de 534 536 € (204 500 € de subventions) et de 819 157 € pour le réseau 2 (subventions à hauteur de 384 851 €).

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Colloque Bois-énergie collectif et industriel – 10 octobre 2013, Dijon

Source : AMORCE

https://i0.wp.com/www.cete-ouest.developpement-durable.gouv.fr/IMG/jpg/AprovalBois_cle624a24.jpg

10 octobre 2013 à DIJON

« Bois-énergie collectif et industriel : meilleures techniques
et bonnes pratiques »

Les objectifs du colloque :

Les professionnels et les chercheurs des laboratoires et centres techniques associés présenteront l’état de l’art et les meilleures pratiques en vigueur pour :

  • la production / distribution des biocombustibles ligneux,
  • la mise en oeuvre et l’exploitation des chaufferies bois et des réseaux de chaleur.

Seront abordés également les concepts de hiérarchie d’usages, de durabilité, de biodiversité, d’efficacité et de rendements globaux.
Les objectifs sont de permettre aux maîtres d’ouvrage et aux futurs utilisateurs de bien  comprendre que leurs choix s’inscrivent dans la perspective du recours à une énergie renouvelable et vertueuse, aussi bien sur l’aspect global de la gestion des patrimoines forestiers (effet de serre, renouvellement de la ressource…) lors des mises en oeuvre pratiques tout au long de la chaîne de production / distribution et d’utilisation des biocombustibles.

Programme et bulletin d’inscription téléchargeable.

Ouverture de la FAQ « Classement des réseaux de chaleur et de froid »

https://i0.wp.com/www.cete-ouest.developpement-durable.gouv.fr/local/cache-vignettes/L120xH121/rubon341-3309d.pngLe classement d’un réseau de chaleur ou de froid est la procédure qui permet à une collectivité de rendre obligatoire le raccordement au réseau, existant ou en projet, dans certaines zones, pour les nouvelles installations de bâtiments. Cet outil d’aménagement énergétique offre aux collectivités la possibilité de mieux maîtriser le développement de la chaleur renouvelable sur leur territoire, améliore la visibilité pour la réalisation de projets de réseaux de chaleur renouvelable, et contribue à l’amélioration des pratiques notamment via une concertation renforcée.

En complément du guide pratique de la procédure de classement publié début 2013, le pôle Réseaux de Chaleur du CETE de l’Ouest ouvre une FAQ rassemblant des réponses aux questions non traitées dans les textes officiels et dans le guide.

Exemples de questions traitées :

La FAQ sera progressivement enrichie d’autres questions/réponses.

Vous êtes une collectivité ou un propriétaire de réseau engagé dans une procédure de classement (ou l’envisageant) ? N’hésitez pas à nous transmettre vos questions : reseaux-chaleur@developpement-durable.gouv.fr

Rappel : Formation « Réseaux de chaleur : les positionner dans la stratégie urbaine Energie-climat et les développer » – Paris, novembre 2013

Organisée par Ponts Formation Conseil et coordonnée par le pôle Réseaux de Chaleur du CETE de l’Ouest, avec le soutien de la Direction Générale de l’Energie et du Climat du MEDDE et la collaboration d’AMORCE, la formation « Réseaux de chaleur : les positionner dans la stratégie urbaine Energie-climat et les développer » aura lieu les 7 et 8 novembre 2013 à Paris.

Présentation

  • En bref

Les réseaux de chaleur urbains sont un élément essentiel du dispositif énergétique des villes, car ils permettent l’accroissement de la production de chaleur renouvelable. Cette formation donne les éléments pour examiner leur opportunité dans une politique énergétique urbaine, depuis l’échelle de la ville jusqu’à celle du quartier. Les outils permettant de soutenir le développement des réseaux de chaleur, notamment en lien avec l’urbanisme et l’aménagement, sont également présentés.

  • Thématiques

* Cadre juridique et politique de l’énergie à différentes échelles territoriales.
* Avantages et inconvénients du développement des réseaux de chaleur, points de vue des acteurs.
* Cadre d’intervention des collectivités, outils d’urbanisme, outils juridiques de soutien aux projets.

Programme détaillé

Informations pratiques

Contacts :

Analyse comparative de la situation des réseaux de chaleur et de froid en France et aux Etats-Unis

Mémoire de thèse professionnelle réalisé par Sabine Corcos, étudiante en Mastère Spécialisé Politiques et actions publiques pour le développement durable (PAPDD), avec la collaboration du pôle Réseaux de Chaleur du CETE de l’Ouest – juin 2013.

Résumé

Les réseaux de chaleur et de froid consistent à centraliser la production de chaleur ou de froid pour desservir plusieurs usagers. Ils présentent généralement des avantages par rapport aux solutions décentralisées en matière de diminution des émissions de gaz à effet de serre mais aussi en termes de fiabilité et de sécurité. Les situations des réseaux de chaleur dans le monde sont très constrastées et dépendent fortement des politiques énergétiques menées dans les différents pays. Nous avons réalisé une étude comparative de leur situation en France et aux Etats-Unis.

Alors même que le chauffage urbain moderne est né aux Etats-Unis, les réseaux de chaleur ne couvrent aujourd’hui que 4% des besoins de chauffage. Ils ont été conçus par les Electric Utilities américaines à la fin du XIXème comme des moyens d’utiliser la chaleur fatale perdue lors de la production d’électricité. En France, où les 450 réseaux distribuent 6% de la chaleur consommée, ils ont accompagné les politiques d’urbanisation des années 60 et sont en majorité issus d’initiatives de collectivités locales. Alors que le secteur résidentiel constitue la majorité des clients des réseaux en France, c’est le secteur commercial ainsi que les campus universitaires qui sont majoritaires aux Etats-Unis.

La France a fixé des objectifs clairs en matière de politique énergie-climat contrairement aux Etats-Unis. Les lois Grenelle en France promeuvent directement les réseaux de chaleur conçus comme des outils de mobilisation massive des énergies renouvelables et de récupération. Le fonds chaleur, l’obligation d’étudier la faisabilité d’un réseau alimenté par des énergies renouvelables ou de récupération pour tout projet d’aménagement, la révision de la procédure de classement sont des mesures phares des lois Grenelle. Aux Etats-Unis, certaines politiques fédérales ou étatiques peuvent soutenir indirectement les réseaux via le soutien de la cogénération, à laquelle ils sont très souvent associés. Au niveau des Etats, on peut citer les Clean Energy Funds, Renewable and Alternative Portfolio Standars, Energy Efficient Ressource Standards.

Dans les deux pays, on note un renforcement du rôle des acteurs locaux à travers les outils de planification urbaine qui sont les plus adaptés pour permettre le déploiement des réseaux. De plus, la réglementation au niveau de la certification des bâtiments tend à évoluer en faveur des réseaux. Alors que les initiatives publiques sont majoritaires en France, aux Etats-Unis, la propriété et la responsabilité incombent plus largement aux entreprises privées. Cependant, un nombre croissant de villes, seules à avoir une vision de long terme, sont impliquées dans les nouveaux projets de réseaux fortement capitalistiques.

Quel avenir pour les réseaux de chaleur ? Des innovations visant à optimiser les paramètres des réseaux se développent. Le stockage d’énergie thermique, tout comme les réseaux basses températures par exemple, permettent de maximiser l’utilisation d’énergie renouvelable ou de récupération. Ces innovations sont clefs pour faire des réseaux des outils indispensables à la lutte contre l’effet de serre dans les deux pays. Aux Etats-Unis, il semble que la conscience des avantages sociétaux des réseaux se renforce. L’International District Energy Association milite pour obtenir davantage de politiques de soutien fédérales pour les réseaux de chaleur en mettant en avant la capacité des réseaux à mobiliser massivement les énergies renouvelables et de récupération, se rapprochant ainsi de la logique franco-européenne.

Potentiel de développement des réseaux de chaleur et SRCAE : exemple de l’île-de-France

Ile-de-France
© SETEC Environnement

Retour sur cette étude, ses origines, la méthode, les difficultés rencontrées, les résultats obtenus, et les suites.

Voir l’article complet sur le site Réseaux de Chaleur et Territoires :

Potentiel de développement des réseaux de chaleur et SRCAE : exemple de l’île-de-France

 

 

Neuilly-sur-Marne choisit la géothermie pour son réseau de chaleur

La ville de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) a retenu le groupe d’énergies renouvelables Idex pour concevoir et construire un réseau de chauffage urbain utilisant la géothermie, a annoncé lundi l’entreprise.

Le contrat, dont l’investissement global dépasse les 40 millions d’euros, porte sur « la conception, la construction et l’exploitation de son futur réseau de chaleur à base de géothermie profonde », indique Idex dans un communiqué.

Le réseau de chaleur utilisera 61% d’énergie géothermique, via un forage géothermique profond de 1 800 mètres, le reste de l’énergie provenant de gaz et d’une pompe à chaleur. La chaleur des profondeurs sera puisée dans l’eau du Dogger, une couche géologique qui fait de l’Ile-de-France une des régions d’Europe les mieux dotées en matière de géothermie.

L’énergie sera raccordée au réseau de chaleur existant de Neuilly-sur-Marne (centre-ville et quartier des Fauvettes) puis au nouvel écoquartier de l’Est nocéen. Au total, le réseau porté à 13 km de longueur servira à terme (en 2029) l’équivalent de 11 000 logements et une superficie de 830 000 mètres carrés, dont environ la moitié de constructions neuves, grâce à une eau naturellement chaude à 65 degrés pour un débit de 300 000 litres par heure. Mais le réseau ancien sera raccordé dès 2014 et celui du nouveau quartier doit être opérationnel à partir de 2018, selon Idex.

Source : AFP

Colloque « Consommation énergétique, énergies renouvelables et territoires » – 18 octobre 2013, Paris

Source : www.ecoter.org

https://i0.wp.com/www.ecoter.org/templates/ecoter/css/img/logo.gifConsommation énergétique, EnR et Territoires
Comment réunir les conditions pour réussir la transition énergétique ?
Comment intégrer les énergies renouvelables dans les smart grids ?

Vendredi 18 octobre 2013
09h30 – 16h45
Caisse des Dépôts et Consignations
(Salle Corvetto – 56, rue de Lille – 75007 Paris)

Colloque de la Mission Ecoter en partenariat avec la FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes et régies).

(…) Autorités concédantes, collectivités territoriales, opérateurs d’énergies, équipementiers, constructeurs convergent, avec leurs compétences et leurs responsabilités, vers un même engagement : celui de la transition énergétique. Le Débat National sur la Transition Énergétique a été initié à la fin de 2012 et le Conseil National constitué à cet effet rendra, pendant l’été, ses propositions pour optimiser les modes et les systèmes de production, utiliser le plus possible les énergies renouvelables et faire émerger, ainsi, un nouveau modèle de consommation. A partir de ces propositions, le gouvernement élaborera un projet de loi dont la discussion au Parlement est prévue au début de 2014.

Ce colloque, qui s’adresse aux élus et aux agents des autorités concédantes, collectivités territoriales, aux représentants institutionnels et aux partenaires privés, sera l’occasion de faire le point sur certaines conditions de la transition énergétique : rôle des collectivités, panorama des EnR et structuration du marché, systèmes et smart grids, enfin, prospective.

Programme de cette journée (www.ecoter.org) et bulletin d’inscription.