Le projet Ecoheat4eua été mené dans le but de résumer les cadres législatifs tout en définissant des mécanismes législatifs équilibrés, et ce afin d’encourager le développement des réseaux de chaleur et de froid en Europe, en particulier dans les 14 pays concernés par le projet (Croatie, République Tchèque, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Irlande, Italie, Lithuanie, Norvège, Roumanie, Espagne, Suède, Royaume-Uni).
Le projet s’est déroulé de juin 2009 à juin 2011 et a bénéficié du soutien du programme Intelligent Energy Europe. Le statut des contributeurs varie suivant les pays, mais il s’agit majoritairement d’associations interprofessionnelles du secteur des réseaux de chaleur. Ainsi pour la France, c’est le SNCU qui a contribué à l’étude.
Les colloques du SER s’emparent d’un sujet stratégique pour l’avenir de l’ensemble du secteur et le mettent en débat.
La prochaine édition intitulée « Les énergies renouvelables, énergies de notre siècle », traitera du rôle croissant que les énergies renouvelables sont amenées à jouer face aux enjeux énergétiques, environnementaux, industriels et économiques que notre siècle doit relever.
A la veille des élections présidentielles, le SER présentera son Livre blanc pour les EnR et les candidats à l’élection feront part de leurs engagements dans le domaine.
Première réunion de restitution des propositions du groupe de travail « Signes de qualité du Plan Bâtiment Grenelle »
Scénarios prospectifs Énergie – Climat – Air à l’horizon 2030
Les pôles de compétitivité « Écotech » et « Bâtiment durable » s’engagent auprès des pouvoirs publics grâce à leur charte respective
Bilan d’étape de la table ronde sur l’efficacité énergétique et mission pour le Plan Bâtiment Grenelle
Rapport définitif du groupe Innovation du Plan Bâtiment Grenelle
Investissement d’avenir « Ville de demain » : l’État soutient 93 projets innovants présentés par les 13 ÉcoCités
Pôles de compétitivité : lancement du treizième appel à projets de Recherche et Développement collaboratifs
Étude de l’Anses sur les risques des énergies renouvelables sur les captages d’eau
Bilan Fonds Chaleur 2009-2011
Rencontre entre les présidents français et rwandais à l’Élysée
Publication du rapport d’expertise juridique d’Arnaud Gossement sur la réforme du code minier
Lancement d’une consultation sur le décret d’application des articles L. 125-6 et L. 125-7 du code de l’environnement
Proposition de loi pour simplifier la réglementation applicable à la géothermie de minime importance
Projet de décret français sur la modification de la nomenclature des ICPE en consultation (rubrique 1185)
Instruction du Gouvernement du 29 juillet 2011 relative aux schémas régionaux du climat, de l’air et de l’énergie
Arrêté du 1er août 2011 relatif à l’approbation du cahier des charges « Instituts thématiques d’excellence en matière d’énergies décarbonées »
Arrêté du 1er septembre 2011 abrogeant et remplaçant l’arrêté du 13 janvier 2010 relatif à l’agrément de la demande de titre V relative à la prise en compte du système « Héliopac » dans la réglementation thermique 2005
Ordonnance n° 2011-1105 du 14 septembre 2011 portant transposition des directives 2009/28/CE et 2009/30/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 avril 2009 dans le domaine des énergies renouvelables et des biocarburants et Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance n° 2011-1105 du 14 septembre 2011 portant transposition des directives 2009/28/CE et 2009/30/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 avril 2009 dans le domaine des énergies renouvelables et des biocarburants
Alsace : La Région Alsace signe la convention régionale d’objectifs « Bâtiment durable en Alsace »
Plus d’énergie renouvelable sur le continent africain ?
Une antenne de l’IRENA à Bonn
L’ONU annonce la composition de son Groupe sur l’énergie durable
Décret n° 2011-895 du 27 juillet 2011 portant publication des statuts de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) (ensemble une déclaration), signés à Bonn le 26 janvier 2009
Algérie : Mayouf Belhamel : l’Algérie a un énorme potentiel dans le renouvelable
Australie : Australia’s new carbon tax plan a break for the geothermal in the country
Australie : Australia to roll all renewable programs into one Renewable Energy Agency
Canada: Canadian scientists and academics found Canadian Geothermal Research Council (CanGRC)
Etats-Unis : Department of Energy awards up to $38 million to advance technology and reduce cost of geothermal energy
Etats-Unis : DOE R&D funding to help in research on eliminating pumps and motors in binary systems
Ethiopie : Proposed feed-in-tariff to help spur private development by IPP in Ethiopia
Guatemala: Guatemala urged to start tender for geothermal development of up to 800MW
Indonésie : Indonesia invites Australian investors to help develop geothermal power plants
Indonésie : Indonesia introduces government investment guarantees for geothermal projects
Indonésie : West Sumatra planning with 5 geothermal plants to be built by 2015
Iran: Iran plans 5 MW geothermal power plant at Meshkin-Shahr, Northwestern Iran
Japon : Japan’s Ministry of the Environment estimates 9,800 MW developable potential
Japon : Japan approves national feed-in tariff
Jordanie : La Jordanie affiche des ambitions dans le renouvelable
Kenya : Le Fonds d’investissement climatique approuve le plan du Kenya sur l’extension des énergies géothermiques et autres énergies renouvelables
Philippines: Philippine DOE hopes to increase geothermal capacity by 75% until 2030
Taiwan : Taiwan should utilize its rich geothermal resources
Les grandes villes françaises s’engagent sur les politiques énergétiques
Énergies renouvelables, promesses et réalités
Parution des rapports annuels sur l’industrie pétrolière et gazière & l’industrie des énergies décarbonées en 2010
Emplois et compétences – Chauffage urbain
Maîtrise de l’énergie et développement des énergies renouvelables : un marché en croissance malgré la crise
Fluides frigorigènes, ce que change le décret du 13 avril 2011
Présentations du 2ème forum ADEME des innovations
Annuaire 2010 des réseaux de chaleur et de froid
Un guide pour l’offre d’équipements électriques et de solutions d’efficacité énergétique pour les bâtiments
Brevet n° 2958736 pour un dispositif de chauffage ou refroidissement par échangeurs thermodynamiques avec récupération de l’énergie thermique
Brevet N° 2956197 pour un système de captage et d’accumulation géothermique de l’énergie solaire destiné au chauffage des locaux, à la production d’eau chaude sanitaire et d’électricité
Modelling Temperature and Energy Balances within Geothermal Paving Systems
The effect of some bacteria on calcification in geothermal water pipes
Zeotropic mixtures as working fluids in Organic Rankine Cycles for low-enthalpy geothermal resources
Focus on renewable power generation : Geothermal power – stuttering progress
Transcritical carbon dioxide heat pump systems: A review
Geothermal energy recovery from underground mines
Heat pump available in modular system
Chine : Technical note : Development program of hot dry rock geothermal resource in the Yangbajing Basin of China
Etats-Unis : Islandsbanki with new report on the future of US Geothermal Development
Etats-Unis : Geothermal Reporting Terms and Definitions (November 2010)
Etats-Unis : 2011 Geothermal Education and Training Guide (August 2011)
Etats-Unis : Google.org on the impact of clean energy innovation in the U.S
Iran: Geothermal resources in Iran: The sustainable future
Kenya : Lighting villages at the end of the line with geothermal energy in eastern Baringo lowlands, Kenya-Steps towards reaching the millennium development goals (MDGs)
« « Conçu par Dalkia, le projet de réseau de chaleur géothermique du futur éco-quartier du Fort d’Issy-les-Moulineaux valorisera les calories de la nappe de l’Albien pour chauffer et fournir de l’eau chaude sanitaire aux 1 600 logements et équipements publics du quartier », précise Stefan Louillat, responsable du pôle Énergie à la délégation régionale Île-de-France de l’ADEME.
Pour cela, deux forages de 600 mètres ont été réalisés (l’un pour récupérer une eau naturellement à 28 °C, l’autre pour la réinjecter) et un réseau d’eau tempérée a été créé.
Ce réseau alimentera des pompes à chaleur installées au pied des immeubles, dont les premiers bâtiments seront livrés courant 2013. « Un soin tout particulier a été accordé à cette réalisation qui puise dans une nappe stratégique pour les foyers franciliens, poursuit Stefan Louillat. L’étanchéité des puits empêche ainsi tout risque de pollution et l’intégralité de l’eau pompée dans la nappe sera réinjectée sans altérer sa qualité ni modifier sa composition. »
Soutenu par l’ADEME, ce projet se veut exemplaire. L’Agence souhaite en effet encourager la récupération de l’énergie des nappes « intermédiaires » (et non plus seulement des nappes profondes) afin de permettre à un plus grand nombre de foyers franciliens de se chauffer grâce à la géothermie . »
« 39 : C’est le (très faible) nombre de grammes de CO2 produits par kWh d’énergie livrée. L’ambition de ce réseau est d’être extrêmement vertueux puisqu’il respectera le seuil le plus bas en émission carbone défini dans la RT 2012, soit une émission inférieure à 50 g CO2 / kWh. Ici, de 39 g CO2 / kWh.
C’est une première en France : à partir de 2012, l’éco-quartier Vidailhan de la commune de Balma utilisera un réseau de chaleur alimenté par une centrale combinant une nouvelle génération de capteurs solaires haute température et de la biomasse. Sous l’impulsion de la Ville de Balma, du Grand Toulouse et de la société d’aménagement Oppidea, avec pour maître d’ouvrage Cofely en partenariat avec le bureau d’étude Holisud, ce projet ambitieux aboutira dès l’été 2012 avec la livraison des premières habitations. Au total, 1 200 logements collectifs seront concernés par cette solution énergétique innovante. « Elle prévoit l’utilisation d’une chaufferie bois l’hiver et, l’été, d’une nouvelle génération de capteurs solaires tubulaires sous vide de grande puissance, rappelle Thierry de Mauléon, chargé de projet à l’ADEME. Entre autres avantages, elle permet d’atteindre le coefficient de CO2 le plus bas possible. » Cette combinaison énergétique évite en effet le rejet annuel de plus de 1 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère par rapport à une énergie fossile. Cofely investira 3,7 millions d’euros pour réaliser l’ensemble des équipements, subventionnés pour le volet Bois par l’ADEME et le conseil régional à hauteur de 773 000 euros. »
Le futur datacenter d’Atos construit par Academica chauffera 4 500 logements à Helsinki. Une prouesse possible uniquement grâce à l’existence d’un réseau urbain de chauffage dans la capitale finlandaise.
« Les émissions de CO2 dues à la combustion d’énergie dans le monde en 2009 »
Chiffres & statistiques n° 272 – Décembre 2011 du Commissariat Général au Développement Durable.
« Les émissions de CO2 dues à la combustion d’énergie dans le monde représentent plus de 95 % des émissions totales de CO2. En 2009, elles ont diminué pour la première fois depuis 1993, à 29 milliards de tonnes de CO2 (Gt CO2), soit une baisse de – 1,5 % par rapport à 2008. Elles sont toutefois supérieures de 38 % à celles de 1990. »
Source : CFP, le mensuel du concepteur et de l’entreprise n° 751
« L’écocentre de Villarceaux à Chaussy dans le Val d’Oise, lieu orienté vers l’agriculture biologique et l’éducation à l’environnement, compte environ 3 500 m² à chauffer, des besoins d’eau chaude importants pour les cuisines, les hébergements et prochainement un camping…
Chaufferie bois écocentre de Villarceaux (crédit photo CFP n°751)
Après des travaux de rénovation sur le bâti (isolation des murs), des panneaux solaires d’une surface totale de 96 m² permettant de chauffer l’eau sanitaire ont été installés, ainsi qu’une chaufferie composée de 2 chaudières modulantes de 170 et 425 kW du fabricant suisse Muller (précédemment, existait une chaudière au fioul) alimentées en plaquettes de bois entreposées dans la chaufferie (possibilité de stocker 120 m3 de combustible), et 3 ballons tampons de 4, 5 et 6 m3. La chaufferie dispose d’une autonomie d’environ 1,2 silo par mois en pointe d’hiver. Les besoins annuels sont de 595 à 660 MWh, soit 180 à 200 tonnes de bois par an.
Le principe de cascade pour le chauffage a été retenu, la chaudière de 170 kW assure dans un premier temps la fourniture d’énergie en début et en fin de saison de chauffe. Puis, suivant la rigueur du climat et l’utilisation des bâtiments, la chaudière de 425 kW est mise en marche, interrompant la chaudière de 170 kW. Le fonctionnement de cette installation est rigoureusement automatisé et peut être géré depuis le siège de l’exploitant situé à Paris.
Les cendres produites par le combustible (chargées en potasse) sont mélangées à du compost et utilisées sur les terres agricoles.
Ce chantier a été confié (après appel d’offre) à l’entreprise parisienne Siat, Société industrielle d’applications thermiques (fourniture d’énergie, gestion et vente de l’énergie à l’écocentre) pour une durée de 10 ans avec un prix d’environ 35 € HT/MWh. »
Source : CFP – Mensuel du concepteur et de l’entreprise – n° 751
chaudière st denis (crédits photos CFP n°751)
« La ville de Saint-Denis (93) a inauguré le 15 novembre dernier l’introduction des énergies renouvelables (à hauteur de 25 %) dans son mix de production (4ème plus important de France).
Composé de 2 chaudières bois Weiss de 9.5 MW chacune, soit une puissance entrante de 19 MW, cette chaufferie bois aura coûté 14 M€ (2 M€ fonds chaleur ADEME, 2 M€ Conseil Régional d’Île-de-France). Grâce à cette chaudière, 23 000 tonnes de CO2 sont évitées par an et les quotas carbone associés permettent de restituer une partie des économies directement aux abonnés, ainsi les tarifs avant et après investissements sont stables.
40 000 tonnes de bois (50% de plaquettes forestières, et de bois forestier en général mais aussi de bois d’industrie et de palettes) par an seront nécessaires pour l’alimentation de cette chaudière, d’où un acheminement optimisé et des fournisseurs situés à moins de 100 km aux alentours. Le silo de stockage d’une capacité totale de 2000 m3, est alimenté par camions à fond mobile à raison de 6 à 7 rotations quotidiennes.
Le réseau de la ville est géré en CSP par la société de distribution de chaleur de Saint-Denis (SDCSD), filiale de Cofely depuis 1957.
Ce réseau est composé de quatre centrales de production, avec 266 points de livraison et 52 km de réseau. La salle de dispatching (site de la centrale Nord) est localisée dans la commune de Stains, limitrophe de Saint-Denis. Tout le réseau est informatisé et géolocalisé. Certaines installations stanoises sont déjà alimentées par le réseau, d’autres le seront à l’avenir. »
Énergies et climat – 28 novembre 2011 – Direction générale de l’énergie et du climat
Avec le Grenelle Environnement, la France s’est fixée des objectifs ambitieux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de maîtrise de la consommation : réduire, d’ici 2020, de plus de 23 % nos émissions par rapport au niveau de 1990 et améliorer l’efficacité énergétique de 17 %.